Après avoir secouru un chaton grièvement blessé, un bon samaritain et la police donnent des centaines d'euros pour ses soins

Le petit Georgie est un miraculé. S’il est privé d’une patte depuis sa mésaventure, il y a survécu et s’apprête à connaître une vie heureuse à laquelle il ne semblait pas promis initialement. Un récit rapporté par Bradford Today.

Ce chaton avait été découvert seul et grièvement blessé sur le bord d’une route à Orillia, en Ontario au Canada. Le passant l’ayant trouvé l’a aussitôt emmené au détachement local de la police ontarienne, qui l’a à son tour transporté à la clinique vétérinaire Mariposa.

Georgie était très mal en point à son arrivée aux urgences ; le jeune chat à la robe rousse souffrait de lésions nerveuses graves à la patte avant droite, et avait perdu une grande partie de sa peau au niveau de l’abdomen et du menton.

« Pour donner à Georgie les meilleures chances de vivre sans douleur, l'amputation de sa patte a été recommandée », explique Robin Elliott, responsable au Midland Animal Centre. C’est cette association faisant partie de la SPCA canadienne qui l’a pris en charge. Le chaton, âgé approximativement de 14 semaines, s’est également vu poser de multiples points de suture pour rattacher sa peau.

Ontario SPCA Midland and District Animal Centre / Facebook

Placé en famille d’accueil en attendant son adoption

A présent, il est en convalescence et a été confié à une famille d’accueil, celle d’une connaissance de l’officier de police l’ayant conduit à la clinique vétérinaire.

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Par ailleurs, la personne ayant découvert Georgie a réalisé un autre geste des plus nobles à son égard, puisqu’elle a fait don de 400 dollars canadiens (300 euros environ) pour son traitement. La police d’Orillia en a fait de même, contribuant à hauteur de 750 dollars (570 euros) via une collecte de fonds.

Le Midland Animal Centre a encore besoin de 500 dollars (380 euros) pour couvrir entièrement les soins du chaton. Celui-ci s’adapte progressivement à sa nouvelle condition de félin à 3 pattes, qui ne l’empêchera assurément pas de croquer la vie à pleines dents.