Après de nombreux hivers passés dans le froid, un chat découvre avec une certaine appréhension le confort d’un nouveau foyer

La présence de Sherlok a été remarquée par des habitants de Montréal, indiquait Love Meow. Son cas a été signalé, et c’est une association qui est intervenue sur les lieux. Le sauvetage de l’animal a été semé de difficultés, qui se sont poursuivies lorsque ce dernier a été accueilli au sein d’une famille d’accueil. Comme souvent, ce sont le temps et la patience qui ont fait leur œuvre.

Chatons Orpehlins Montréal / Facebook

« Il était solitaire, toujours difficile à approcher »

Véritable chat de la rue, ce chat au pelage roux s’est toujours débrouillé comme il le pouvait. Il se nourrissait des restes et trouvait des abris de fortune là où il le pouvait.

Une habitante de Montréal a bien tenté une approche, mais le chat restait inatteignable. C’est finalement l’association Chatons Orphelins Montréal qui a été contactée. Une sauveteuse, Jess, était sur le terrain quelques heures plus tard.

Chatons Orpehlins Montréal / Facebook

« Le chat était effrayé et ne laissait personne s’approcher »

Lors du sauvetage, Jess a dû s’adapter à un chat récalcitrant. C’est finalement le recours à une cage piège qui a permis de mettre le chat en sécurité, et de l’emmener jusqu’à une clinique vétérinaire.

Souffrant, le félin avait un « œil blessé », certainement le fruit d’une infection passée, non soignée.

Chatons Orpehlins Montréal / Facebook

Celui qui a reçu le nom de Sherlok a pu être hébergé chez sa bienfaitrice durant plusieurs semaines. Entre-temps, le chat a été diagnostiqué positif au FIV (virus de l'immunodéficience féline), et sa maîtresse temporaire n’a pas tardé à s’apercevoir qu’il avait un déficit important au niveau auditif. Le félin craintif devait donc faire l’objet d’une attention particulière, consistant notamment en des approches délicates.

« Il a commencé son nouveau voyage »

L’étape suivante pour Sherlok était son arrivée dans sa famille d’accueil, témoignait Céline Crom, à la tête du refuge canadien. Prévenue de ses difficultés en matière de socialisation, sa mère d'accueil a tout fait pour que le félin se sente au mieux. Elle soulignait : « Après tout le temps passé seul et blessé dehors, il est enfin de l’autre côté de la fenêtre ».

Si son adaptation a bien évidemment pris du temps, Sherlok profite désormais des plaisirs de la vie en intérieur. Authentique « câlinoman » selon sa maîtresse, le félin ne se passerait désormais pour rien au monde de la tendresse procurée par les humains.

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