Non il n'existe aucun lien entre le fait d’avoir un chat et une quelconque maladie mentale, selon cette étude

Des recherches passées laissaient à penser que les chats pouvaient favoriser le développement de maladies mentales chez l’humain, surtout l’enfant, par le biais de leurs parasites. Une thèse mise à mal par une étude récente réalisée en Angleterre.

Une équipe de chercheurs à l’University College de Londres (UCL) et dirigée par la Dr Francesca Solmi, spécialiste en psychiatrie, a porté sur l’analyse d’une multitude de données concernant près de 5000 jeunes nés en 1992 et 1993, et ce, jusqu’à leurs 18 ans. Les auteurs de l’étude ont axé leurs recherches autour de la présence ou pas d’un chat au moins dans les foyers des sujets, que ce soit avant ou après leur naissance.

Ils en ont conclu qu’il n’existait aucun lien entre le fait d’avoir été exposé à un chat à la maison et le développement de maladies mentales. C’est ce qu’a confirmé le Dr Solmi, commentant les résultats sur le site de l’UCL dans la foulée de leur publication en février 2017 : « Le message s’adressant aux propriétaires de chats est sans ambiguïté : rien ne prouve que les chats présentent un risque pour la santé mentale des enfants. »

Cette étude est considérée comme plus précise que les précédentes, car ayant couvert une période de plus de 20 ans et portée sur un plus grand nombre de personnes. De plus, les données examinées avaient été fraîchement recueillies auprès des sujets, présentant donc une plus grande fiabilité.

Si vous hésitiez à adopter un chat par peur d’affecter la santé mentale de vos enfants, sachez désormais que vos craintes sont infondées. Accueillez le félin à bras ouverts et offrez-lui la vie de famille heureuse qu’il mérite…

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