Autrefois orpheline, cette quinquagénaire confie avoir été sauvée par les 480 chats et 12 chiens qui vivent avec elle
Fonctionnaire à la retraite, une Omanaise s’est donné pour mission de venir en aide à un maximum de chats et de chiens errants. Elle les recueille par centaines chez elle et en prend soin, mais pour elle, ce sont eux qui la sauvent.
Amoureuse des animaux, Maryam al-Balushi vit à Mascate, capitale d’Oman. Dans ce sultanat frontalier des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et du Yémen, la population de chiens et chats errants a fortement augmenté au cours de ces dernières années. Il y existe pourtant bien une loi contre l’abandon d’animaux, sanctionnant d’une amende d’une vingtaine d’euros tout auteur d’un tel acte.
Âgée de 51 ans, al-Balushi avait perdu ses parents alors qu’elle n’était encore qu’une petite fille. Un fait qui n’est pas étranger à sa sensibilité à la détresse des félins et des canidés. Pourtant, elle ne la manifestait pas vraiment par le passé. Quand, en 2008, son fils avait adopté un chat Persan, elle n’en voulait pas du tout.
Son attitude a été tout autre quand elle a décidé d’accueillir une chatte chez elle 2 années plus tard. Elle s’est attachée à l’animal et s’en est occupée comme s’il s’agissait de son propre enfant. Depuis, son engagement pour la cause des chiens et chats errants n’a fait que s’amplifier.
Le domicile de cette fonctionnaire à la retraite est même devenu le point de chute des animaux des travailleurs étrangers qui devaient revenir dans leurs pays et étaient donc contraints de s’en séparer.
Une activité caritative qui n’était pourtant pas du goût de tout le monde. Dans le voisinage, on s’en était plaint à plusieurs reprises. Ce qui a amené Maryam al-Balushi à acquérir sa propre maison en 2014. Cette dernière est devenue le nouveau havre de paix des animaux en difficulté qu’elle gère avec une grande dévotion.
Aujourd’hui, ce sont 480 chats et 12 chiens qui y vivent, rapporte RTL. 17 parmi ces animaux sont aveugles. Elle soigne, nourrit et choie chacun des membres de cette grande famille qui constitue sa « bouée de sauvetage ». Ses compagnons l’aident, en effet, à ne pas sombrer dans la dépression.
Quant au coût que représentent le fonctionnement et l’entretien de son refuge, qui est de l’ordre de 6 500 euros par mois, il est en partie couvert par les dons de proches et d’abonnés à son compte Instagram.
Par Norman Bougé
Rédacteur & Community Manager
Rédacteur spécialisé et Community Manager, Norman est également l’heureux propriétaire d’un chat de gouttière de 5 ans nommé Ragnar. Avec sa plume facétieuse et aiguisée (fidèle à son esprit), c’est lui qui vous déniche l’essentiel des actualités de Woopets et anime la communauté avec passion et humour sur notre page Facebook.
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