Caresses, jeux… N’habituez pas votre chat à un mode de vie qu’il ne retrouvera pas à l’issue du confinement
Avec le confinement et notre omniprésence au domicile qui en découle, les habitudes de nos chats sont quelque peu bousculées. Caresses, jeux et activités partagées ont tendance à devenir plus fréquents, ce qui comporte un risque quant à l’après-coronavirus.
Pour une grande partie des chats dont les propriétaires sont confinés à cause du coronavirus, le quotidien a énormément changé ces dernières semaines. La présence continue de leurs propriétaires à la maison est quelque chose d’inhabituel, eux qui les quittaient le matin pour ne les retrouver que le soir, à l’issue de leur journée de travail. De ce fait, les moments passés ensemble étaient d’autant plus précieux.
Avez-vous un animal de compagnie ?
Le confinement fait que les chats ont généralement droit à davantage de caresses et de jeux, ce qui n’est évidemment pas pour leur déplaire. Le problème se pose lorsqu’ils deviennent excessifs. Il y a alors « surstimulation » des félins, d’après Eloïse Desmaris, comportementaliste animalier cité par France 3 Grand Est, qui conseille de leur laisser « des temps de pause ». Cette mesure est d’autant plus importante que les animaux seront forcément sevrés de ces attentions lorsque le confinement prendra fin. Il risque d’en découler « un gros décalage, et ça peut être difficile à supporter », prévient-elle.
Il est donc essentiel d’essayer de préserver le rythme de vie que les chats menaient par le passé et de ne jamais tendre vers les excès quels qu’ils soient. La tâche est évidemment loin d’être simple, surtout quand on habite un petit logement et qu’il n’est donc pas possible de mettre son animal à distance.
Pour Christophe Musil, autre intervenant sollicité par France 3 Grand Est, il faut à toux prix « éviter l’hyperdépendance », que le contexte inédit que nous vivons actuellement risque de favoriser. Spécialiste de la relation entre les animaux et l’homme, il évoque aussi la problématique de l’enfermement des chats qui avaient l’habitude de beaucoup sortir. Si certains félins ont su s’adapter à cette situation, « d'autres peuvent se mettre à griffer les murs, à uriner en dehors de leur bac à litière ou à miauler toute la nuit ».
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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