Comment Harry, amputé d'une patte et ayant frôlé l'euthanasie, est devenu chat de thérapie à l'hôpital
Hormis sa patte manquante, rien n’indique le passé traumatisant que Harry a connu avant d’être sauvé par un couple. Ce chat a non seulement surmonté la terrible épreuve de l’accident, mais il est en plus devenu félin de thérapie pour les enfants hospitalisés.
Sarah Dutton et son mari se trouvaient dans le comté de Denton au Texas (Etats-Unis), quand ils avaient découvert un chat accidenté sur la route. Le pauvre minet était grièvement blessé et aurait été condamné sans l’intervention du couple.
Plus d’un vétérinaire leur avait suggéré de l’euthanasier, mais ils avaient catégoriquement refusé. Harry avait perdu une patte, mais avait reçu soins, attention et amour de la part de ses bienfaiteurs qui avaient fini par l’adopter.
Séduits par son tempérament extrêmement doux et amical, ils s’étaient dit qu’il présentait le profil idéal pour aider les gens malades ou atteints de handicaps, notamment les enfants.
Avez-vous un animal de compagnie ?
« Le fait qu'il ait 3 pattes… J'avais l'impression qu'il pouvait toucher certaines personnes ; montrer que, bien que blessé et handicapé, vous pouvez mener une vie normale », dit Sarah Dutton à WFAA.
Harry avait donc suivi une formation dans ce sens chez Pet Partners et est devenu chat de thérapie.
2 fois par mois, Sarah Dutton l’emmène au Scottish Rite for Children, hôpital pour enfants situé à Dallas. Les visites du félin sont toujours attendus avec impatience par les jeunes patients.
« Vous pouvez tout faire avec Harry, indique sa maîtresse. Vous pouvez lui toucher les oreilles, la queue, les pattes et même les vibrisses ». Qu’il se pose sur les genoux d’un enfant ou à ses côtés sur le lit, Harry lui apporte énormément de réconfort et de courage. Il fait aussi beaucoup de bien à leurs parents et au personnel de l’hôpital.
Sam Bryant, infirmière en pédiatrie, le confirme. « C’est le chat le plus calme que j’ai jamais vu », dit-elle.
« Il comprend les émotions des gens »
Kaliyah Brownlee, 9 ans, avait très peur des chats avant de rencontrer Harry. Sa mère aussi, d’ailleurs. Puis l’enfant hospitalisée a vu comment une autre patiente, prénommée Chappelle et âgée de 8 ans, caressait tranquillement le félin. Kaliyah Brownlee a alors demandé à Sarah Dutton d’amener Harry un peu plus près pour qu’elle puisse le toucher. Elle s’est ensuite mise à le caresser, puis l’a pris dans ses bras.
« Je pensais que j’allais avoir peur, mais je ne crains plus les chats ! Je pense que nous devrions en avoir un », confie la fillette.
C’est ce genre d’interaction qui fait que la contribution de Harry est si précieuse auprès de ces jeunes personnes souffrant de maladies, souvent lourdes, et de handicaps. « J’ai l'impression qu'il comprend les émotions des gens et ce dont ils ont besoin », conclut sa propriétaire.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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