Condamné à de la prison ferme pour avoir tué un chat et écrit avec son sang

Le tribunal correctionnel de Limoges a condamné, ce jeudi 29 novembre, un jeune homme de 20 ans. Ce dernier avait tué sauvagement un chat, dans les jardins de l’Évêché, avant d’écrire sur des arbres avec son sang.

Illustration : "Condamné à de la prison ferme pour avoir tué un chat et écrit avec son sang"

Début octobre, nous nous faisions écho d’une scène sordide. Elle avait eu lieu dans les jardins de l’Évêché de Limoges. Le 8 octobre, un jeune homme de 20 ans avait sauvagement tué un chat qui n’avait rien demandé. Une mort atroce suite à une violence sournoise. Pis, il avait ensuite pris son sang pour écrire sur les arbres.

L’homme, un SDF, comparaissait ce jeudi 29 novembre devant le tribunal correctionnel de Limoges. Il devait notamment répondre à un « acte de cruauté sur animaux ». Face à lui étaient présentes 6 associations de ligue de défense des droits des animaux, comme l’annonce France 3. Elles avaient toutes décidé de se constituer partie civile dans cette affaire peu commune.

« Une personnalité plus qu’inquiétante »

L’histoire avait ému au-delà même de la ville de Limoges. A l’époque, une pétition avait même été lancée. Elle réclamait des sanctions exemplaires et a recueilli plus de 89 000 signatures. Les signataires souhaitaient une peine de 2 ans d’emprisonnement et une obligation de soins.

Le tribunal a, en partie, été sensible à ces demandes. Elle a condamné le jeune homme à 18 mois de prison, dont 12 fermes. Il devra également suivre des soins et a été mis à l’épreuve pendant 3 ans avec une interdiction de détenir un animal sur les 5 prochaines années. Un peu plus tôt, le parquet avait requis exactement la même chose.

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Les avocats n’en attendaient pas moins. « L’animal, ce n’est plus une chose, c’est un être vivant doué d’une sensibilité », confiait, à la sortie de l’audience, Me Amandine Douniess, avocate de l’Association Stéphane Lamart. Me Dominique Plainevert, avocate de la SPA 87, parlait d’une « personnalité plus qu’inquiétante » en évoquant l’auteur des faits. Une dangerosité également soulevée par l’avocate de la Fondation 30 millions d'amis.

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