Confinés depuis 3 mois, les chats de cette ville sont enfin de nouveau autorisés à sortir

Les propriétaires de chats habitant Walldorf, en Allemagne, sont soulagés. Ils peuvent enfin laisser leurs amis félins sortir sans risquer plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende, comme cela était le cas depuis le mois de mai. Un maintien à la maison forcé qui avait été décidé en vue de préserver une espèce d’oiseau menacée.

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C’est la fin du purgatoire pour les chats de Walldorf, ville allemande située dans le nord du Bade-Wurtemberg. Ils peuvent désormais se promener dehors librement, alors qu’une forte sanction menaçait leurs propriétaires en cas de divagation, rapportait Euronews le mardi 16 août.

La levée de cette mesure de confinement a eu lieu le lundi 15 août, soit 2 semaines avant la date initialement fixée par les autorités.

Ces dernières l’avaient mise en place en mai dernier dans le but de protéger une espèce d’oiseau menacée. Il s’agit du Cochevis huppé (Galerida cristata). Le chat faisant partie des prédateurs de cet animal, il avait été décidé d’empêcher leurs maîtres de les laisser sortir (à moins de les tenir en laisse) durant cette période de l’année correspondant à celle où le volatile se reproduit.

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Au vu des conditions météorologiques favorables, « la reproduction et le développement du jeune cochevis huppé sont déjà bien avancés, indiquaient les responsables locaux. Cette année, 2 bonnes semaines plus tôt que prévu, aucun danger significatif pour les jeunes oiseaux dû aux chats en liberté n'est à prévoir. »

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Une situation stressante pour les chats

Durant ces 3 derniers mois, tout propriétaire de chat à Walldorf dont l’animal était surpris dehors sans laisse encourait une amende de 500 euros. En cas de blessure ou de mort d’un cochevis huppé causée par le félin, la facture devenait encore plus salée pour son maître : 50 000 euros.

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Ces dispositions, qui seront renouvelées chaque année jusqu’en 2025, ont suscité bien des critiques parmi les associations de protection animale. La Deutscher Tierschutzbund a ainsi rappelé que le fait d’empêcher « soudainement les chats habitués à sortir de le faire, signifie d'immenses restrictions et est source de stress pour ces animaux ».

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