Considéré comme "clandestin", ce chat défie une loi, vieille de 34 ans, interdisant sa présence dans ces logements sociaux

Depuis 3 ans, Mooncake est un clandestin. Sa maîtresse Sunny, qui se targue pourtant d’être une citoyenne singapourienne modèle, enfreint en effet une loi vieille de 34 ans interdisant les chats dans les appartements construits par le gouvernement. Heureusement pour le minou, Singapour prévoit de lever cette injuste interdiction au cours de cette année.

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Depuis 34 ans, une loi interdit les chats dans les logements sociaux de Singapour qui abritent pourtant la grande majorité des habitants de la cité-État. Nombre d’entre eux ont toutefois bravé l’interdiction en accueillant chez eux des félins clandestins. Parmi ces chats hors-la-loi, Mooncake, un moelleux Ragdoll de 3 ans qui fait la fierté de sa maîtresse Sunny.

Une interdiction difficile à comprendre

Avant 1989, les chats étaient autorisés dans les appartements sociaux du programme Housing and Development Board (HDB) jusqu’à ce que le parlement modifie la loi sur le logement.

Le HDB justifie l’interdiction en disant que les chats sont « difficiles à contenir dans un appartement [...] Ils ont tendance à perdre leur fourrure et à déféquer ou à uriner dans les lieux publics, et émettent également des bruits de chat, ce qui peut incommoder vos voisins. »

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© HDB

Les chiens, de leur côté, ne font pas l’objet d’une interdiction similaire (même si leur nombre est limité à un par foyer et seules certaines races de petite taille sont autorisées).

« Les chats sont tellement plus silencieux que les chiens. S’ils autorisent les chiens, je ne comprends pas pourquoi pas les chats », a déclaré Sunny à Reuters.

La jeune femme de 30 ans qui contrevient à la loi a demandé à être identifiée uniquement par son prénom parce qu’elle ne voulait pas risquer d’une amende de 4 000 dollars singapouriens (environ 2 700 euros) ou, pire, que son chat lui soit enlevé.

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© Edgar Su / Reuters

Un nouveau cadre bienvenu

Heureusement pour Mooncake et sa maîtresse, le temps de la clandestinité est bientôt révolu. Le gouvernement de Singapour a en effet changé d’avis sur la présence de félins dans les logements sociaux et a prévu de mettre en place un nouveau cadre de gestion des chats en 2024.

En vertu de ce cadre, les résidents des logements HDB seraient limités à 2 chats et devront respecter certaines règles comme l’obligation de micropucer l’animal, l’octroi de licences ou l’installation de moustiquaires sur les fenêtres afin que les chats ne tombent pas.

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Certains amoureux des chats pensent que la nouvelle réglementation ne va pas assez loin et souhaitent par exemple que la loi rende obligatoire la stérilisation et la responsabilisation des propriétaires.

Mais pour de nombreux parents de chats comme Sunny, la « maman » de Mooncake, la loi est une bénédiction qui lui apportera la tranquillité d’esprit. « Je pense que c’est une bonne chose et c’est un pas en avant après 30 ans », a-t-elle déclaré, soulagée de ne plus avoir bientôt à cacher l’existence de son adorable compagnon.

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : 22/01/24

    "un chat qui fait des bruits de chats" ????????
    Et un chien qui fait des bruits de chiens ça gêne moins peut-être ????????
    Encore un exemple de la bêtise humaine envers le monde animal. Enfin, heureusement, ils ont fini par abandonner cette loi stupide.
    C'est pas la France, mais on a quand même quelques règles ou lois toutes aussi abhérentes... À méditer messieurs les législateurs.

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