Covid-19 : Allons-nous être contraints de vacciner nos animaux de compagnie ?
Des scientifiques britanniques et américains estiment nécessaire la vaccination des animaux de compagnie en vue d’endiguer la propagation du virus responsable de la Covid-19. Ils réitèrent toutefois leur conviction que la contamination de l’homme par l’animal reste très peu probable.
Alors que les campagnes de vaccination anti-covid démarrent dans plusieurs pays, nos chiens et chats devront-ils être vaccinés contre le nouveau coronavirus eux aussi ? C’est une possibilité qu’évoque un comité d’experts de l’Université du Minnesota aux Etats-Unis, ainsi que de l’Université d’East Anglia et de l’Institut Earlham, situés tous 2 à Norwich en Angleterre.
Ils exposent leurs conclusions dans un article publié récemment dans la revue scientifique Virulence, d’après The Independent.
« Un enjeu de santé publique »
Pour ces scientifiques, « la vaccination de certaines espèces animales domestiquées » peut s’avérer « nécessaire pour freiner la propagation » du virus. Une démarche qu’ils assimilent à « un enjeu de santé publique majeur sur le long terme », rapporte BFMTV.
Tout en soulignant qu’il est possible que des animaux domestiques soient contaminés par le virus, ils rappellent qu’il n’existe, pour le moment, aucune preuve qu’ils puissent transmettre la maladie à l’Homme.
D’ailleurs, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) indiquait en novembre 2020 que les animaux ne jouaient pas « un rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2 ».
Un vaccin anti-covid pour les animaux développé en Russie
Un vaccin contre la Covid-19 destiné aux animaux est actuellement développé en Russie, annonçaient des sources locales en décembre dernier. Les Etats-Unis et l’Union Européenne en suivraient l’évolution de près, sachant qu’il pourrait être prêt d’ici quelques jours
Pour sa part, Cock van Oosterhout, l’un des experts cités plus haut, estime sensé le fait d’élaborer des « vaccins à destination des animaux de compagnie et animaux domestiques ». Spécialiste en génétique évolutive à l’Université d’East Anglia, il affirme que cela s’inscrirait dans une logique de « précaution », visant à « réduire la part de risque ».
Par Anthony Pruvost
Fondateur
Anthony Pruvost, fondateur de Woopets, est avant tout un passionné d’animaux. Son enfance entourée de chiens et de chats y est pour beaucoup.
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