Covid-19 : Un chat, testé positif, n’inquiète pas les professionnels de la santé

Après 2 chiens contaminés à Hong-Kong, début mars, un troisième animal domestique a été diagnostiqué positif au Covid-19. Cependant, les scientifiques et docteurs assurent que la transmission vers l’humain n’existe pas.

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La nouvelle ne va pas rassurer les plus sceptiques quant à une possible contamination du Covid-19 par les animaux de compagnie. Vendredi 27 mars, les autorités sanitaires belges ont annoncé le premier chat positif au coronavirus. Il aurait présenté des symptômes respiratoires et digestifs. Mais ses jours ne seraient plus en danger.

Pourtant, début mars, l’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), déclarait « peu probable » la transmission de la maladie de l’homme à l’animal, et inversement. Une donne qui n’a pas changé malgré le cas de ce félin belge.

Les chats et chiens : des culs-de-sac épidémiologiques

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D’ailleurs, Gilles Salvat, directeur délégué à la recherche à l’ANSES, estime chez nos confrères du Figaro que « l’infection de ce chat est exceptionnelle ». Ces animaux, comme les chiens, seraient selon ses dires des « culs-de-sac épidémiologiques ». Autrement, dit le risque de contamination est extrêmement faible, voire nul.

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Ce matou est le troisième cas positif dans le monde, après deux chiens « légèrement positifs » à Hong Kong. Des canidés qui n’avaient pas transmis le virus à des congénères, et encore moins à des humains. « Compte tenu du nombre de cas recensés à travers le monde, le fait qu'il n'y ait que trois cas d'infection connus chez des animaux prouve que le virus ne circule pas entre les Hommes et ces derniers », confirme Gilles Salvat.

Le Dr Emmanuel André abonde : « Il n'y a pas de raison de penser que les animaux peuvent être vecteurs de l'épidémie dans notre société. »

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