Empoisonné par un raticide, ce chat survit grâce à une transfusion sanguine interespèce, une opération rare !
Pour sauver un chat qui perdait rapidement du sang, les vétérinaires n’avaient qu’une seule option : lui transfuser du sang provenant non pas de chez un congénère, mais d’un chien. Rare et risquée, l’opération a duré plusieurs heures.
Le 1er août dernier, Heather McAlpine est rentrée chez elle en découvrant que son chat Juan était très mal en point. Il urinait beaucoup et tremblait, rapporte le site néo-zélandais Stuff. Elle a alors emmené le Cornish Rex de 2 ans à la clinique vétérinaire de Picton, ville de l’île du Sud en Nouvelle-Zélande.
Le félin a été pris en charge par l’équipe du Dr Christine Mackenzie, qui a d’abord pensé avoir affaire à un cas d’inflammation de la vessie. Les spécialistes ont procédé à des tests sanguins, mais ces derniers n’ont rien révélé. Or, quelques jours plus tard, l’état de santé de Juan s’est considérablement dégradé. Son hémogramme était en chute libre. Autrement dit, il perdait du sang à un rythme préoccupant. Sa vie était désormais en jeu et il fallait trouver une solution rapidement.
Les vétérinaires suspectaient un empoisonnement au raticide, mais ils ont fini par suivre une autre piste, qui s’est avérée être la bonne. Juan souffrait d’un trouble de la coagulation du sang. Il lui fallait une transfusion sanguine en urgence, mais le Dr Mackenzie n’avait jamais effectué ce genre d’opération sur les chats. En revanche, elle en avait réalisé plusieurs sur des chiens.
C’était donc une grande première pour elle, d’autant plus que le sang allait être prélevé chez un représentant d’une espèce différente de celle du receveur. La vétérinaire a, en effet, appelé une amie pour lui demander d’amener sa chienne Sue. C’est chez cette dernière qu’elle a donc prélevé 60 ml de sang, pour ensuite le transfuser au chat malade. L’opération a duré 3 heures.
Le soir même, Juan s’est remis à ronronner. Il a passé une semaine en observation à la clinique vétérinaire, puis est rentré à la maison en pleine forme. A quitte ou double, la transfusion interespèce s’est soldée par un succès total.
Par Anthony Pruvost
Fondateur
Anthony Pruvost, fondateur de Woopets, est avant tout un passionné d’animaux. Son enfance entourée de chiens et de chats y est pour beaucoup.
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