Grande mobilisation pour secourir 20 chats détenus dans une maison insalubre et abandonnée : une avocate mise en examen

La SPCA enquête sur l’avocate québécoise propriétaire de la maison maintenant que les félins ont été placés en lieu sûr. Ils vivaient au milieu des excréments sans eau à disposition. Heureusement, des riverains avaient sonné l’alarme.

Illustration : "Grande mobilisation pour secourir 20 chats détenus dans une maison insalubre et abandonnée : une avocate mise en examen"

Fin août 2022, une résidante de la ville d’Oka au Québec a posté sur les réseaux sociaux son inquiétude quant à des félins enfermés dans l’habitation désertée par sa voisine.

La propriétaire, l’avocate Louise Harbour, vit en effet en Montérégie et ne se rendait sur place que très rarement.

Josée Craig, investie dans la cause animale, a donc mené l’enquête. Elle s’est déplacée sur les lieux et a découvert l’impensable.

Près de 20 chats étaient séquestrés dans des conditions d’insalubrité difficiles à supporter. « Il faut se mettre 3 ou 4 masques sur le nez pour entrer dans la maison tellement ça sent mauvais », a-t-elle expliqué au Journal de Québec.

En effet, les excréments jonchaient le sol. Il y avait bien des croquettes disposées çà et là, mais pas d’eau.

« Comment est-ce que les matous pouvaient survivre là-dedans », s’est indignée Josée.

Une accusation pour négligence

Les malheureux ont été saisis et confiés à des associations locales qui s’affairent aujourd’hui à les remettre sur pattes.

La RSPCA de Montréal a eu vent des faits et a indiqué avoir débuté une investigation. Louise Harbour devra répondre d’accusations du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

En effet, il est évident qu’elle n’a pas subvenu aux besoins de ses animaux.

Pour sa défense, la contrevenante a expliqué avoir voulu venir en aide à 18 chats errants et/ou abandonnés en les plaçant dans sa demeure.

« Je fais du sauvetage animalier avec des amis depuis plus de 30 ans. Je les garde dans la maison puis je les conduis ensuite en Ontario, où les refuges acceptent davantage les nécessiteux qu’au Québec », a-t-elle justifié avant d’ajouter qu’une personne, qu’elle n’a pas souhaité mentionner, était chargée de les nourrir tous les 2 à 3 jours.

« Je suis déçue qu’elle n’ait pas pensé à changer les bacs à litière », a ajouté Louise Harbour.

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Quoi qu’il en soit, c’est bien elle, propriétaire de la résidence, qui sera mise en cause puisqu’elle était officiellement responsable des animaux qui l’occupaient.

La population s’est dite indignée que de tels actes puissent être réalisés sur de pauvres bêtes sans défense.

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