Gravement malade et proche de l’euthanasie, un chat sauvé par sa nouvelle propriétaire

Hors de question, pour Rachel Brown, d’abandonner Jon Snow. En juin 2016, ce chat affamé a été retrouvé dans une rue de Cheongju, en Corée du Sud, par Rachel. Un félin affamé et surtout gravement malade. Sur la page Facebook consacrée à Jon Snow, la femme raconte une histoire profondément humaine et touchante.

Deux jours après l’avoir recueilli, Rachel a su que son chat été « déshydraté, émacié » et qu’il subissait « une grave infection des voies respiratoires ». L’abri dans lequel elle avait provisoirement placé ce chat indiquait que le traitement du félin serait particulièrement coûteux. Que son adoption était une belle preuve d’amour, mais que « cela n’en valait pas la peine ». Rachel était déterminée : « Cela a solidifié ma décision de l’adopter et j’ai dit au propriétaire de l’abri que je serais là le lendemain pour le prendre. »

Dans les jours qui ont suivi, Rachel a emmené Jon Snow voir un vétérinaire pour l’examiner de plus près. Et là, les mauvaises nouvelles s’enchaînent : positif au coronavirus, l’Herpès virus et probablement une péritonite infectieuse. « Il pesait 1,5 kg alors qu’il avait un à 2 ans. Il avait des ulcères dans la bouche et une inflammation dans tout son corps. Il a vomi du sang », raconte Rachel. « Le vétérinaire m’a emmené dans son bureau et m’a dit qu’il était persuadé, à 80%, qu’il avait une péritonite infectieuse, une maladie mortelle et incurable. Elle m’a dit que son foie et ses reins étaient défaillants. » Rachel décidait alors de le traiter plutôt que de l’euthanasier.

Un miracle !

Puis, une convalescence de 5 jours, pendant lesquels Jon Snow était à l’hôpital. « Le quatrième jour, il a commencé à jouer et à explorer la salle d’examen », relève sa propriétaire, preuve que son chat allait mieux. « Le cinquième jour, les vétérinaires ont de nouveau effectué une prise de sang, qui se révélait être normale ! » Un miracle !

En deux semaines, Jon Snow n’avait plus une trace d’infection dans son corps. « Il a fait une semaine de traitement à dose réduite, recevant toujours toutes les autres choses. Lors de son bilan une semaine plus tard, le vétérinaire a dit que Jon était en très bonne santé », assure Rachel, qui a continué à lui donner des suppléments de foie tous les 2 jours.

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Aujourd’hui, Jon est véritablement revenu à une vie normale, sans souci de santé. « Il me suit dans mon appartement et veut toujours être près de moi. Il dort avec moi dans mon lit et parfois juste sur ma tête. » Rachel a trouvé son chat et Jon une propriétaire accueillante, attentive et pleine d’espoirs. L’espoir, c’est ce qui a permis de le sauver d’une mort annoncée.