Imbroglio autour d’un chat récupéré par une dame pensant avoir retrouvé le sien perdu. Entre elle et le propriétaire, la justice a dû trancher
En Suisse, la justice a donné raison à un homme dont le chat avait été pris par une personne qui croyait être en possession du sien, perdu 3 mois plus tôt. Le plaignant a pu prouver son statut de propriétaire de l’animal grâce à sa puce d’identification.
Un chat a été restitué à son propriétaire après avoir passé 4 jours chez une dame croyant qu’il s’agissait de son animal de compagnie. La ressemblance entre les 2 félins est à l’origine de cette confusion ayant conduit les 2 parties au tribunal, rapportait le média suisse Le Matin.
En août dernier, une habitante de Montreux, ville située dans l’ouest de la Suisse et sur les rives du lac Léman, perdait son chat. Depuis la disparition du quadrupède, elle n’avait jamais cessé de le chercher, placardant des avis de recherche et sillonnant le secteur. Elle avait également prévenu la police.
Le chat restait introuvable, malgré tous ses efforts. Jusqu’au mois de novembre, où elle pensait enfin vivre les retrouvailles qu’elle espérait tant. D’après des témoignages, un félin ressemblant au sien avait été aperçu, errant dans les rues.
Pas condamnée pour vol, mais pour diffamation
Elle a réussi à le localiser, puis à le récupérer. Il est resté 4 jours chez elle, convaincue qu’elle était qu’il était le sien. Ce n’était pourtant pas le bon, puisque son véritable propriétaire est parvenu à le reprendre, la puce d’identification de l’animal lui ayant donné raison. La similitude entre ce chat et celui perdu est telle qu’elle avait induit la dame en erreur.
Photo d'illustration
L’homme avait porté plainte, et la justice a récemment rendu son verdict. Si le tribunal a reconnu la bonne foi de la partie adverse et l’a déclarée non-coupable de vol, il l’a tout de même condamnée pour diffamation. Elle avait, en effet, accusé le plaignant de négliger son chat, ce qui n’était visiblement pas le cas. La sanction prononcée : 10 jours-amendes avec sursis et amende de 100 francs suisses (95 euros).
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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