L'admirable résilience d'un chat amputé d'une patte après avoir été la cible d'un tir d'arme à feu
Un couple d’Aubois est sous le choc après l’acte de cruauté dont son chat a été victime. Blessé par balle, le félin a dû être amputé d’une patte. Ses maîtres ont déposé plainte.
« Aujourd’hui, il est vivant et il se porte bien. C’est l’essentiel », confiait Aurélia à L’Est Eclair en revenant sur la terrible épreuve vécue par son chat. L’animal aurait très bien pu y rester.
Les faits avaient eu lieu le 23 juin. Très tôt ce matin-là et alors qu’elle s’apprêtait à partir travailler, la jeune femme habitant Dierrey-Saint-Julien dans l’Aube avait découvert le minet caché sous sa voiture et visiblement très mal en point. Tigris boitait et sa patte était repliée sur elle-même.
Dans la foulée, le chat a été vu par un vétérinaire, qui a annoncé à Aurélia et son compagnon Cédric qu’on lui avait tiré dessus à l’arme à feu. Tigris avait ensuite été transféré à une clinique vétérinaire de Reims (Marne) où on l’avait amputé de la patte avant. Il n’y avait malheureusement aucune autre solution pour le sauver que de retirer le membre touché.
Le projectile ayant atteint le chat était bel et bien une balle, et non pas un plomb de chasse. Un armurier ayant analysé les fragments l’a confirmé.
Le couple ne comprend toujours pas comment on peut s’en prendre aussi cruellement à une créature aussi douce et amicale. S’il a tenu à partager cette histoire, c’est pour tenter de « faire bouger les choses » et faire en sorte « que les gens sachent que ce type de pratique arrive encore de nos jours ».
Tigris s’adapte à la vie sur 3 pattes
Tigris, lui, semble s’en être bien remis, y compris sur le plan psychologique. « Il court, il se laisse caresser… Je crois qu’il le vit bien », assurent ses propriétaires.
Ces derniers restent particulièrement affectés en revanche. Ils ont encore très peur pour Tigris et leur autre chat qu’ils ne laissent plus sortir depuis cette agression.
Aurélia et Cédric ont annoncé leur intention de porter plainte contre X, même s’ils savent pertinemment que les chances que le tireur soit identifié et donc jugé sont faibles.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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