L'appel à l'aide d'une association qui cherche un local pour prendre soin d'une quinzaine de chats errants

C’est un appel urgent et désespéré que lancent la fondatrice et les bénévoles d’une association intervenant à Béziers. Elles sont à la recherche d’un espace pouvant accueillir les 16 chats errants qu’elles hébergent et soignent actuellement dans un immeuble vide, mais qui ne le sera plus le mois prochain.

Illustration : "L'appel à l'aide d'une association qui cherche un local pour prendre soin d'une quinzaine de chats errants"

Ronron du bonheur, une association de protection animale héraultaise, cherche un local pour pouvoir continuer de prendre soin des chats errants logeant dans un immeuble de Béziers devant bientôt être évacué. Un appel relayé par Midi Libre le mardi 9 août.

Ce sont ainsi 16 félins, dont 14 chatons, qui risquent de se retrouver sans toit en septembre, la résidence actuellement vide d’occupants devant être mise en vente à cette date.

Cindy Taquet, fondatrice de Ronron du bonheur, explique que le propriétaire de l’immeuble l’avait autorisée à y héberger les animaux en question. Avec l’aide de 3 bénévoles, elle s’occupe donc de ces chats âgés d’un mois à 12 ans, en attendant de leur trouver des familles aimantes et un nouvel endroit à convertir en refuge.

Au total, 81 chats harets sont passés par cet immeuble, et bon nombre d’entre eux ont eu la chance d’être adoptés.

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Association Ronron du Bonheur / Facebbok

Cela fait 8 mois que Ronron du bonheur les y accueille, avec une organisation bien précise ; la partie utilisée du bâtiment (le rez-de-chaussée partiellement et 2 des 3 étages) est scindée en 4 espaces distincts, dont un consacré à la mise en quarantaine des quadrupèdes malades. A leur arrivée, ces chats sont vus par un vétérinaire, vermifugés, vaccinés et identifiés.

Pour leur alimentation, l’association peut compter sur le soutien de Maxi Zoo, chaîne d’animaleries avec laquelle elle est en partenariat.

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« Une angoisse permanente »

Cindy Taquet ne cache ni son inquiétude, ni son émotion en pensant que ses protégés risquent de se retrouver à la rue le mois prochain. « Savoir que, pour l’instant, on n’a aucune solution pour ces chats, c’est une angoisse permanente », confie-t-elle à Midi Libre.

Ces derniers sont disponibles à l’adoption (hormis les chatons non sevrés) sur le site de Ronron du bonheur.

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