La transformation émouvante d'un chaton errant qui sortait les griffes à chaque tentative d'approche
2 chatons errants pris en charge par une bénévole refusaient catégoriquement de se laisser approcher, encore moins toucher. L’un d’eux était encore plus craintif que l’autre et a donné du fil à retordre à sa bienfaitrice. Celle-ci n’avait pas l’intention de se laisser décourager malgré l’ampleur du défi.
A Milwaukee dans le Wisconsin (Etats-Unis), 2 chatons errants ont été découverts dans un jardin. Ils étaient seuls et complètement terrifiés. Quand Emilie Rackovan, mère d’accueil bénévole, a été contactée à leur sujet, elle a tout de suite accepté de leur venir en aide.
Ces jeunes félins au pelage tigré n’avaient clairement jamais eu d’interaction avec les humains. Leur attitude craintive en était la preuve. Pour les secourir, Emilie Rackovan devait d’abord les capturer en toute sécurité, ce qui s’annonçait particulièrement difficile.
Elle a installé des cages-pièges. L’un des chatons s’est laissé enfermer dans l’une d’elles. Attraper son frère, un peu plus petit, a été une tout autre affaire. Il était trop léger pour déclencher la fermeture de la porte de la cage. La bénévole a dû faire preuve d’improvisation en modifiant le dispositif, et son stratagème a fonctionné.
Emilie Rackovan a ainsi pu emmener le duo chez elle pour en prendre soin. Les minets étaient constamment sur leurs gardes. Le plus petit, qu’elle a appelé Bert, avait les pupilles dilatées, les griffes sorties et le poil hérissé chaque fois qu’elle essayait de venir vers lui. Son frère Ernie était également apeuré, mais pas autant.
Leur bienfaitrice leur a laissé le temps de s’habituer à leur nouvel environnement. Comme attendu, Ernie a été le premier à abandonner sa posture défensive. Il a commencé à accepter à être touché.
Au bout de quelques jours, l’attitude de Bert a changé à son tour. « Il a commencé à se calmer et à manger des friandises dans ma main », raconte Emilie Rackovan à Love Meow.
Un processus épuisant, mais le résultat est gratifiant
« J'ai appris qu'il adorait jouer et que c'était le chemin le plus rapide vers son cœur », poursuit-elle. Bert se laissait désormais caresser et s’est même mis à réclamer des câlins en penchant la tête.
« Le processus de socialisation de Bert a été parfois épuisant, frustrant et décourageant, explique Emilie Rackovan. Mais gagner sa confiance valait chaque sifflement, chaque coup et chaque griffure, un million de fois. »
Les 2 chatons ont fait connaissance avec les autres chats de la maison. Ils continuent de progresser et de s’épanouir. Ernie a pris l’habitude de suivre sa mère d’accueil partout, tandis que Bert est devenu le « disciple » de Lua, l’un des félins adultes de la famille.
Leur apprentissage de la vie de chat est sur la bonne voie. Ils seront bientôt prêts à être proposés à l’adoption.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
Aucun commentaire