Le travail acharné d'une association met fin au calvaire de 11 chats et d'un chien découverts dans une maison insalubre

Dans le monde entier, le travail acharné des bénévoles d’associations de protection animale permet de mettre fin à des situations qui deviennent hors de contrôle. C’est précisément ce qui s’est passé dans une « maison de l’horreur », au Pays de Galles, où une dizaine d’animaux livrés à leur propre sort ont bien failli perdre la vie.

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Au Royaume-Uni, les bénévoles de la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) enquêtent régulièrement sur des cas de maltraitance sur animaux, et font tout leur possible pour y mettre un terme. Récemment, c’est la maison de Mr Thomas et de Mme Perry, à Mountain Ash (Pays de Galles), qui a attiré leur attention.

L’organisme a tenté à plusieurs reprises d’entrer dans la maison du couple suite à des signalements. « De multiples cages ont été vues dans le jardin, des mouches ont été aperçues à l’intérieur de la propriété, et une odeur d’urine de chat a été décrite par l’inspecteur Gemma Cooper lorsqu’elle a regardé à travers la boîte aux lettres », explique un porte-parole de la RSPCA au Wales Online.

Un sac étrange

Il y a quelques mois, alors que Gemma Cooper s’apprêtait à effectuer un nouveau contrôle chez David Thomas et Pauline Perry, elle a repéré cette dernière en train de marcher dans la rue avec un sac étrange. « Celui-ci semblait très lourd, car elle le posait sur le sol tous les 10 mètres environ, explique l’inspectrice. Sheba, un chien qu’elle tenait en laisse, portait un gilet rouge qui couvrait la majeure partie de son corps. »

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RSPCA

En s’approchant d’elle, Gemma a entendu avec horreur des chats se débattre dans le sac en question. « Plusieurs chats étaient agglutinés à l’intérieur d’une caisse de transport […] Celle-ci dégageait une forte odeur d’urine et d’excréments », poursuit l’inspectrice de la RSPCA.

La « maison de l’horreur »

Cette dernière a fini par entrer chez Pauline Perry, où elle fut témoin d’un spectacle de désolation. « J’ai été frappée par la même odeur nauséabonde […] et j’ai dû retenir ma respiration. Nous sommes allés dans la cuisine où il y avait des excréments de chat sur le sol, le long des murs et sur les armoires de cuisine. »

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« Il y avait beaucoup de mouches dans la pièce. Au milieu de la pièce se trouvait une cage de cochon d'Inde avec 2 chats à l'intérieur. Ces chats n'avaient pas accès à l'eau ni à une litière et l’endroit était bien trop petit pour les héberger », raconte Gemma.

La fin d’un calvaire

Les félins présentaient de nombreux problèmes de santé, notamment une perte de poils, des puces, et un faible poids. Les inspecteurs de la RSPCA se sont chargés de les emmener chez un vétérinaire, en compagnie de Sheba. « Tous les animaux étaient un peu nerveux, mais nous avons pu les manipuler facilement après qu’ils aient été relâchés », confie Gemma.

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RSPCA

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Suite à cette mésaventure, le chien et les chats rescapés ont été soignés puis ils ont rejoint le refuge de la RSPCA. Certains ont été adoptés, tandis que d’autres attendent toujours un foyer éternel. Une chose est sûre : ils n’auront plus jamais à se battre pour leur survie.

Leurs anciens maîtres ont dû répondre de leurs actes devant la justice. Ils ont comparu devant le tribunal de Merthyr Tydfil pour négligence envers 11 chats. Ils ont tous 2 été condamnés à une peine d’intérêt général de 12 mois, assortie de 10 jours d'activité de réinsertion, ainsi qu'à une amende de 50 € et à des frais de justice de 290 €. Ils sont interdits de posséder des animaux pendant 4 ans.

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