Macha, une chatte euthanasiée officiellement par son vétérinaire varois, réapparaît mystérieusement à la plus grande surprise de ses propriétaires

Macha est une adorable minette de 2 ans qui faisait le bonheur de ses propriétaires, jusqu’à une triste journée du mois de mai 2022.

Elle a en effet été victime d’un accident grave de voiture. Ses maîtres aimants résidant à Hyères, dans le Var, l’ont alors conduite dans une clinique vétérinaire locale de renom.

La docteure en charge de Macha a annoncé que la malheureuse était trop grièvement atteinte, et qu’il fallait l’euthanasier.

Profondément endeuillés, ses propriétaires sont rentrés chez eux l’âme en peine avec le certificat et la facture attestant de l’acte d’endormissement définitif.

Photo d’illustration

Retournement de situation

Pourtant, en juillet, la fille de la famille, Sophie, a découvert sur Instagram une image de Macha.

« C'était une annonce d'une dame qui disait qu'elle avait perdu son matou à Hyères. Sauf que la photo de la chatte qui s'appelait comme la mienne était ultra ressemblante », a relaté Sophie à France Bleu.

Les caractéristiques du pelage écaille de tortue de Macha ne laissaient en effet aucun doute. La jeune fille a donc contacté la dame en question pour avoir des réponses.

Cette dernière a expliqué avoir « adopté cette petite chatte il y a peu de temps dans une clinique vétérinaire de Hyères. Ses maîtres l'avaient abandonnée après un grave accident de voiture ».

De plus, elle a ajouté qu’elle s’était acquittée des frais de vaccination de Macha, alors que cette dernière avait déjà reçu ses injections.

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Sa maîtresse a donc demandé des explications : « elle était floue dans ses justifications, elle n'a jamais imaginé qu'on pourrait la retrouver. Elle s'est dit que comme notre peine était passée, elle ne s'est pas vue nous rappeler pour nous avertir que finalement notre chatte allait mieux. Nous, nous nous sommes sentis trahis. C'est notre Macha, elle est un membre de notre famille », a rapporté Sophie qui ne souhaite pas porter plainte.

En dédommagement, la docteure a proposé de prendre en charge gratuitement les soins de Macha à vie.

« Ce qu'elle ne peut pas rembourser, c'est la peine qu'on a éprouvée quand il a fallu la faire piquer. Cela a été très dur pour nous », a confié Sophie.