Malgré son handicap, elle ouvre une pension familiale d’accueil de chat et chiens

Malgré son handicap et sa présence sur un fauteuil roulant, Sylvie Robichon n’a rien lâché de ses objectifs. À savoir ouvrir une pension familiale d’accueil de chats et de chiens. C’est désormais fait, pour son plus grand bonheur, et celui des gens qui lui laissent provisoirement leurs animaux.

Illustration : "Malgré son handicap, elle ouvre une pension familiale d’accueil de chat et chiens"

Sylvie Robichon, une femme de 44 ans, vit en fauteuil roulant depuis une quinzaine d’années. À l’époque, un accident vient la surprendre alors qu’elle semblait épanouie. « À ce moment-là, j’ai tout perdu : mon travail, ma vie de couple, tout. Je pensais ne plus pouvoir retravailler », confie-t-elle à nos confrères de L’Union.

Mais le caractère de cette battante fera le reste. Grande amoureuse des animaux, puisqu’elle avoue avoir grandi avec « des chiens et des chats », la Chaunoise a eu le courage d’ouvrir, l’hiver dernier, une pension familiale d’accueil de chats et de chiens à Chauny.

Elle ne cache pas sa difficulté à arriver à ses fins. Elle a vu le bout du tunnel il y a un an, quand elle a décroché son certificat de capacité d’animaux domestiques et un diplôme de secourisme chiens et chats.

Dans sa petite propriété, elle laisse en totale liberté les animaux qu’elle reçoit. Une vingtaine depuis février 2018, date d’ouverture. Aujourd’hui, afin de voir plus grand, elle aimerait bien déménager. Reste qu’en l’état, elle poursuit les accueils, pour la somme de 10 à 20 € par jour par animaux.

Un projet futur

Aujourd’hui, parmi les chiens et chats qu’elle garde, Sylvie est suivie de près par Gismo, son chien d’assistance. Ce dernier veille sur sa maîtresse comme la prunelle de ses yeux. Une maîtresse aussi douce et aimable que possible avec ses protégés. Elle les laisse à l’air libre dans la maison, sans la moindre cage, avec leurs jouets, leurs coussins. Parfois, elle les sort avec un harnais ou une laisse. Et puis, elle est également apte à donner des conseils d’éducation à ceux qui en feraient la demande.

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Dans un futur qu’elle espère proche, Sylvie aimerait faire le tour des maisons de retraite et des Ehpad afin de partager son Gismo, et de montrer à tous sa profonde gentillesse. Le bonheur se partage, Sylvie l’a appris.

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