Pour la première fois, des policiers effectuent un test ADN pour retrouver les propriétaires de chatons nouveau-nés jetés dans une poubelle
À peine nés, 4 chatons ont subi le plus cruel des sorts : être abandonnés dans une poubelle comme de vulgaires déchets. Prenant très au sérieux les cas de maltraitance animale, la police de Sint-Truiden-Gingelom-Nieuwerkerken (Belgique) a décidé d’utiliser pour la première fois un test ADN pour retrouver les responsables de cet acte odieux.
C’est une terrible découverte qu’une passante a fait le 13 juillet dernier à un arrêt de bus de Nieuwerkerken (Limbourg, Belgique) : 4 chatons nouveau-nés abandonnés dans une poubelle. Les responsables de cet abandon cruel ont même eu le mauvais goût de les placer dans un sac sur lequel était écrit « pretty things inside » (littéralement « de jolies choses à l’intérieur »).
Le service flamand d'inspection du Bien-être animal a été immédiatement alerté et la police de Sint-Truiden-Gingelom-Nieuwerkerken a ouvert une enquête pour retrouver les propriétaires des minuscules boules de poils.
Poezenpootjes Geetbets / Facebook
Une méthode inédite pour retrouver les responsables
La police a assuré prendre très au sérieux la question de la maltraitance animale, c’est pourquoi elle a fait appel à une méthode inédite pour tenter de retrouver la personne qui a abandonné les chatons dans la poubelle. Comme le rapporte VRT NWS, la police a en effet prélevé l'ADN des bébés pour essayer d'identifier leur mère.
Poezenpootjes Geetbets / Facebook
Les forces de l’ordre ont déjà une idée de l'identité du propriétaire des animaux, mais elles ont besoin de preuves pour étayer leurs soupçons.
Si ce test ADN permet d’identifier la mère des boules de poils, il sera possible de remonter jusqu’à leur propriétaire. Celui-ci sera alors passible de prison et risquera également de se voir infliger une amende et une interdiction de posséder des animaux.
Poezenpootjes Geetbets / Facebook
« Il faudra un certain temps avant de savoir si nos soupçons sont fondés. À ma connaissance, c'est la première fois qu'en tant que force de police, nous participons à une enquête ADN de ce genre dans une affaire relevant de l'Inspection du bien-être animal », a expliqué le commissaire Herman Missotten.
En attendant, les chatons ont été confiés à l’association Poezenpootjes de Geetbets, puis placés temporairement dans une famille d’accueil.
Poezenpootjes Geetbets / Facebook
Malheureusement, il n’est pas du tout certain que les minuscules boules de poils survivent à ce cruel abandon… Espérons au moins que la police parvienne à leur rendre justice et que leurs propriétaires répondent un jour de cet acte détestable.
1 commentaire
Invité a écrit : 07/08/24
Très aléatoire tout ça ! Car enfin, si la génitrice n'est pas munie de système de reconnaissance, comment savoir !? Mais cela prouve la volonté d'aller dans le bon sens: celui de la responsabilisation des propriétaires d'animaux.
Je pense encore que la stérilisation devrait être reconnue d'utilité publique et a ce titre très peu coûteuse !
Mais dans le cas présent commettre une telle action est totalement impardonnable et devrait être sanctionné lourdement.
Le devoir du propriétaire était de sevrer les chatons.
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