Réduire la part de votre chat dans votre bilan carbone, c’est possible !
En effet, l’empreinte carbone de votre animal de compagnie est loin d’être négligeable. La principale source de pollution liée à votre chat est l’alimentation. Mais il est possible de l’atténuer grâce à des mesures toutes simples…
C’est un article publié dans Le Monde le 3 juin dernier qui soulève le problème que représente la part des animaux de compagnie dans le bilan carbone des foyers où ils vivent.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avoir un chat ou un chien à la maison, cela a un impact environnemental que l’on aurait tort de sous-estimer. D’après des chercheurs néo-zélandais, auteurs d’un livre ironiquement intitulé « Il est temps de manger le chien : le vrai guide pour une vie responsable », l’empreinte écologique d’un chat serait la même que celle d’une grosse automobile…
Et comme on compte 13,5 millions de chats domestiques en France, on vous laisse imaginer l’ampleur des dégâts environnementaux. Mais comment un animal de compagnie peut-il être lié à un tel degré de pollution ? C’est, en grande partie, du côté de son alimentation que le bât blesse.
Nourrir son chat autrement pour préserver la planète
La production de croquettes et pâtées industrielles génère, aux Etats-Unis, près de 64 millions de tonnes de CO2 chaque année aux Etats-Unis, si l’on en croit une étude présentée en 2017.
Avez-vous un animal de compagnie ?
Pour atténuer cet impact chacun à son niveau, on peut opter pour les gammes bio proposées par certaines marques. Ce sont des aliments dépourvus de pesticides et d’OGM. On peut aussi se tourner vers la nourriture maison, mais en ne s’inspirant que de sources fiables. Comme on l’a vu récemment, la majorité des recettes et préparations que l’on trouve sur Internet ne sont pas adaptées aux besoins nutritionnels des chats. Certaines sont même dangereuses pour ces derniers.
D’autres alternatives sont évoquées, comme une alimentation de type « BARF », basée notamment sur la viande crue. Mais là encore, le conseil d’un véritable spécialiste en nutrition animale est indispensable.
Enfin, le recours aux grands formats (grands sacs de croquettes, par exemple), au lieu des portions réduites emballées, est encouragé pour réduire le volume des emballages plastiques. On sait que ceux-ci ont une très grosse empreinte carbone.
La litière du chat plombe, elle aussi, le bilan carbone du foyer
Outre l’alimentation du chat, sa litière est aussi une source importante de pollution. C’est surtout le cas quand il s’agit de celles de type minéral. Produites à partir de l’argile et d’autres substances naturelles non-renouvelables, elles ont également un impact environnemental et sanitaire important par le biais des traitements chimiques qu’elles subissent.
Les litières pour chat végétales sont moins polluantes, mais c’est leur gestion une fois usagées qui pose problème. Au lieu de la mettre à la poubelle, comme on le fait à raison de 400 000 tonnes par an (30 kg de litière annuellement jetée pour un seul chat !), il serait bien plus judicieux d’en faire du compost. A condition toutefois d’y affecter un composteur dédié, séparé du reste, en raison du risque de toxoplasmose associé aux déjections de chat.
Les jouets et accessoires pour chat représentent également un aspect à prendre en considération en matière d’impact environnemental. Plutôt que d’en acheter systématiquement des neufs, on pourrait très bien se procurer des produits d’occasion, pour peu qu’ils soient en bon état et qu’on les nettoie minutieusement.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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