Sauvé d’un piège illégal, ce chat Bengal retrouve une nouvelle vie malgré l’amputation

Depuis quelques jours, Wilson, un chat de race Bengal, a dû apprendre à vivre avec un nouveau corps. À cause d’un acte cruel, il s’est fait amputer d’une patte et doit désormais composer avec. Malgré tout, il a repris le cours de sa vie en compagnie de son maître, Cliff Spittle.

Ce dernier vit à Yelland, au Royaume-Uni, et n’aurait jamais pu imaginer que son animal se retrouverait dans une telle situation. En effet, le pays a interdit l’usage de pièges à mâchoires depuis longtemps, mais c’est pourtant bien d’une telle embûche que Wilson a été la victime.

photo d’illustration

Il n’avait aucune chance de s’en défaire

Wilson a malencontreusement posé la patte dans l’un de ces mécanismes, qui s’est instantanément refermé sur lui. Il est resté sur place, coincé dans le piège pendant 3 jours. Sa famille l’a finalement découvert et a constaté l’ampleur de sa blessure : « Le chat portait ce manteau depuis 3 jours avant que nous le trouvions. Sa patte était dans un état lamentable » témoignait Cliff, relayé par ITV News.

L’animal a immédiatement été conduit dans une clinique vétérinaire locale, où les sauveteurs ont d’abord essayé une méthode naturelle pour le soigner et l’aider à cicatriser : « Ils ont essayé le miel de Manuka pendant 2 semaines » précisait Cliff. Les factures vétérinaires grimpaient, tandis que l’état du félin ne s’améliorait pas. Il a donc été décidé de l’amputer pour le sauver.

L’opération s’est bien déroulée et Wilson est rentré chez lui. Ses propriétaires sont encore sous le choc de cet incident malgré tout. La RSPCA, association de protection animale, a adressé un message de soutien au félin et à la famille.

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Elle a rappelé qu’il était interdit d’utiliser des pièges à mâchoires, qui peuvent avoir des conséquences dramatiques : « Les pièges à gin ne font aucune distinction. Les victimes peuvent être des animaux sauvages ou des animaux de compagnie, mais quel que soit l'animal, ces pièges causent beaucoup de souffrances et nous sommes extrêmement préoccupés par leur utilisation », partageait-elle.