Scandale autour d'une femme qui dépense 23 000 € pour cloner son chat décédé
Aux États-Unis, une femme endeuillée par la mort de son chat a dépensé une somme pharaonique... pour le cloner. Une pratique interdite en France, qui soulève une question d'éthique.
En 2017, Chai a rendu son dernier souffle sur la table d'opération. Cette tragique disparition a brisé le cœur de sa propriétaire, Kelly Anderson. Endeuillée, la jeune femme, qui vit à Austin, au Texas, a décidé de préserver l'ADN de la défunte, en le congelant toute la nuit chez le vétérinaire.
Pourquoi ? Parce que son colocataire lui a parlé d'une entreprise, qui propose un service de clonage des animaux de compagnie.
Oui, vous l'aurez compris, Kelly Anderson a pris la décision de cloner son chat à la robe blanche, décédé à l'âge de 5 ans. Après avoir été contacté, ViaGen Pets a prélevé l'ADN du félin domestique le lendemain et l'a introduit dans un ovocyte, rapporte Daily Star. C'est ainsi que le processus a commencé.
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La propriétaire du chat confrontée aux critiques
Après 4 ans de tentatives infructueuses et 25 000 $ dépensés (environ 23 000 €), Kelly a reçu un appel de l'entreprise lui confirmant la naissance de Belle, le 20 août 2021. « Quand j'ai reçu l'appel, j'étais sous le choc », a confié la femme de 32 ans. Cette dernière a rencontré le nouveau-né pour la première fois en octobre 2021.
« Chai était vraiment malade donc elle n'a jamais eu la chance d'être socialisée, mais je savais que Belle le serait, ce qui signifie qu'elles auraient des personnalités complètement différentes », a expliqué Kelly, laquelle a affirmé qu'elle ne regrettait pas sa décision.
Malgré son enthousiasme apparent, Kelly Anderson s'est retrouvée au cœur d'une polémique. Nombre de personnes ont critiqué cet acte. Certaines ont affirmé qu'elle remplaçait injustement son ancien animal de compagnie, d'autres que le clonage n'existait pas et qu'elle a été victime d'une arnaque.
« Je n'ai jamais voulu avoir de remplaçant. Les gens disent que j'aurais dû adopter, mais j'ai déjà 2 chats adoptés. Je crois qu'il faut adopter de manière responsable et acheter de manière responsable, s'est défendue la trentenaire, j'admets pleinement que la décision relevait d'un mécanisme d'adaptation au chagrin intense, cependant au moment où Belle est arrivée, j'avais pleinement fait le deuil de Chai. J'avais tellement le cœur brisé quand elle est décédée, donc c'était incroyable de penser que je pourrais avoir à nouveau une partie d'elle. »
Pour rappel, le clonage, que ce soit pour des animaux domestiques ou d'élevage, s'avère strictement interdit par la loi en France.
Par Joséphine Voisart
Rédactrice Web
Après avoir suivi des études de lettres, Joséphine est devenue rédactrice web. Édition, lecture, écriture, animaux... Ce florilège de passions l’a fait tomber dans les pattes de Woopets ! Sensible à la cause animale, Joséphine a adopté une chatte répondant au nom d'Anthéa dans un refuge de sa région ; ainsi qu'une chienne, Lizzy, qui a vécu une vie de misère en Roumanie avant de rejoindre son foyer.
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