Sursis pour un homme ayant tué plusieurs chats par arme à feu en Seine-Maritime

Entre 2017 et 2018, un homme de 31 ans avait utilisé une arme à feu pour abattre des chats dans plusieurs communes de l’agglomération rouennaise. Certains de ces félins avaient même été décapités et éviscérés.

12 plaintes ont été portées dans cette sordide affaire, dont les parties civiles comprennent la SPA, la Fondation Brigitte Bardot et la Fondation 30 Millions d'Amis. Accusé de sévices aggravés et d’actes de cruauté commis envers des animaux domestiques, l’individu en question a comparu ce jeudi (12 mars) devant le tribunal correctionnel de Rouen (76), comme le rapporte BFMTV / RMC.

L’avocate du prévenu, Me Claire Vacher, a indiqué que son client avait « reconnu la plupart des faits » et qu’il avait agi ainsi parce qu’il pensait « que les chats étaient la cause principale de la mortalité des oiseaux ». Elle a ajouté qu’elle contestait les conclusions de l’expert psychiatrique selon lesquelles le trentenaire était en situation d’ « atténuation de son discernement », et qu’elle plaidait « l’abolition totale ». L’individu séjourne, en effet, dans un hôpital psychiatrique sous contrainte.

Finalement, le tribunal l’a condamné à 8 mois de prison avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve, le versement de plus de 9000 euros aux parties civiles au titre des préjudices matériels et moraux, ainsi qu’à l’interdiction à vie de détenir un animal domestique.

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