Un ancien militaire débarque dans un refuge avec une arme et force une employée à lui indiquer "où sont les chats" avant de prendre la fuite

En Australie, un quadragénaire a été arrêté après avoir séquestré et menacé l’employée d’un refuge où il demandait à voir les chats. Ancien militaire, il souffrirait de troubles mentaux.

Illustration : "Un ancien militaire débarque dans un refuge avec une arme et force une employée à lui indiquer

Âgée de 23 ans, une employée du refuge Lost Dogs Home, situé Cranbourne dans l’Etat de Victoria (Sud-est de l’Australie), a vécu une soirée cauchemardesque le lundi 11 janvier dernier, comme le rapporte The Mercury News.

Ce soir-là, peu après 22h locales, un homme vêtu d’un uniforme militaire, avec cagoule et casque, s’est approché de la jeune femme alors qu’elle se trouvait dans sa voiture sur le parking du refuge. Pensant avoir affaire à un policier, elle est descendue de son véhicule comme il le lui a ordonné. C’est là qu’il l’a menacée avec son arme à feu et forcée à entrer dans l’établissement, puis à s’agenouiller pendant qu’il lui attachait les mains.

L’assaillant lui a ensuite demandé où se trouvaient les chats. Peu après, l’individu a quitté les lieux sans rien emporter. Sa victime a finalement réussi à se détacher et prévenu la police.

Le lendemain, un homme de 44 ans répondant au nom de Tony Wittmann s’est présenté au même refuge, réclamant un chat qui, d’après ses dires, appartenait à un ami sujet à des troubles mentaux. La veille, quelques heures avant le kidnapping, il avait pris rendez-vous en vue de récupérer l’un des félins de la structure d’accueil.

A lire aussi : Le choc d’une famille qui retrouve sa chatte perdue à 165 km de chez elle après 8 ans d’absence (vidéo)

Wittmann a été interpellé peu après par les policiers. Il a fini par passer aux aveux durant son interrogatoire. Convoqué devant le tribunal, il a affirmé qu’il souffrait de stress post-traumatique. Entré dans les forces armées australiennes en 1995, il en avait été renvoyé 2 ans plus tard en raison de son incapacité « à servir de manière efficace ».

Il fait l’objet de poursuites judiciaires pour enlèvement, séquestration, cambriolage aggravé et vol à main armée notamment.

1 commentaire