Un chat jeté du 3e étage se bat pour rester en vie tandis que la police traque son bourreau
A Alès dans le Gard, un homme a fait subir un traitement particulièrement cruel au chat de son voisin, le jetant du 3e étage d’un immeuble. La survie de l’animal tient quasiment du miracle, mais il doit recevoir d’importants soins pour une fracture pelvienne. Les forces de l’ordre ont indiqué avoir interpellé le suspect.
La police du Gard a annoncé sur les réseaux sociaux avoir procédé à l’interpellation d’une personne suspectée d’avoir jeté un chat du 3e étage. Une information relayée par 20 Minutes le mardi 11 juillet.
Le félin victime de cet acte de cruauté survenu à Alès (30) aurait pu y laisser la vie, mais il y a miraculeusement survécu.
Le pauvre minet n’est pas sorti tout à fait indemne de cette horrible mésaventure. Il souffre, en effet, d’une fracture du bassin, précise la Police Nationale du Gard sur Facebook et Twitter notamment.
Photo d'illustration
Le propriétaire du chat en question est le voisin de la personne suspectée de lui avoir infligé cet acte ignoble. L’auteur des faits a donc été interpellé par les policiers gardois et a reconnu sa responsabilité, puisqu’il s’est engagé à rembourser les frais liés aux soins vétérinaires apportés à la victime féline.
L’auteur des faits sera jugé
Par ailleurs, l’individu sera poursuivi et devra répondre de ses agissements face à la justice, toujours d’après la police du Gard qui rappelle, via ses publications sur les réseaux sociaux, que maltraiter un animal est puni par la loi. De tels actes sont, en effet, passibles d’une peine d’emprisonnement de 3 mois et de 45 000 euros d’amende, conformément à l’article 521-1 du Code pénal.
Tous espèrent que le chat parviendra à se rétablir après cette terrible chute. Les séquelles à craindre se situent tant sur le plan psychologique que sur celui d’ordre physique.
L’épreuve qu’il a vécue n’est pas sans rappeler celles de ses congénères Shi Fu en Thaïlande, Sox en Angleterre ou encore Mr. Banks à Seattle, aux Etats-Unis. Ce dernier était tombé du 11e étage et s’en était sorti avec des fractures à 3 de ses pattes. Ses soins et opérations avaient coûté des milliers de dollars, mais ces frais avaient en grande partie été couverts par des dons.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
3 commentaires
Angelica Carter a écrit : 12/07/23
Selon la police du Gard, un individu sera poursuivi et tenu responsable de ses actes devant la justice. La police rappelle au public par le biais de publications sur les réseaux sociaux que la cruauté envers les animaux est punie par la loi. De tels actes peuvent entraîner une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 3 mois et une amende pouvant aller jusqu'à 45 000 euros, conformément à l'article 521-1 du code pénal.
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Invité a écrit : 12/07/23
Que la loi soit appliquée afin que ce c....d ne recommence plus. Avec 1 an d'emprisonnement et le paiement immédiat des 45 000 euros, sinon il reste en prison jusqu'au paiement intégral. Cela le fera peut être réfléchir la prochaine fois.
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Invité a écrit : 15/07/23
Tant que les risques encourus restent en suspendla maltraitance sera quotidienne.
Les peines doivent être appliquées immédiatement. Et les acteurs doivent faire partie d'un fichier. Une société qui peine à protéger les faibles doit réagir vite .
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