Un chat reçoit une cinquantaine de plombs et parvient à survivre

Dans le Tarn, une femme a retrouvé un beau soir son chat criblé de plombs. Le résultat d’un tir de carabine à bout portant. Heureusement, l’animal a pu être sauvé après une opération de plus d’une heure. Désormais, la propriétaire de Tigrou veut que justice soit faite. Elle a déposé une plainte et compte bien retrouver celui qui a tiré sur son félin.

Illustration : "Un chat reçoit une cinquantaine de plombs et parvient à survivre"

Qui en voulait à Tigrou ? Cet Européen appartenant à Chantal, habitante de la commune de Sainte-Gemme dans le Tarn, a échappé de peu à la mort. Un peu de chance pour lui, et une grande colère pour la dame, propriétaire de plusieurs animaux (chiens, chats et poules).

C’est dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier que les faits ont eu lieu, comme le rapporte La Dépêche du Midi. «Je suis partie le 22 à 5h30 pour aller travailler. C’est là que j’ai ouvert à Tigrou pour qu’il puisse gambader. » Quand elle rentre, le soir, Tigrou n’était pas là. Chantal doit attendre le 23 au soir pour retrouver son félin…dans un sale état : «Il était en sang, épuisé, mal en point.» Et présentait des plaies sur le corps.

Forcément, direction le vétérinaire en urgence. Dernier affirme que les plaies ont été causées par une arme. L’opération dure une heure et 50 plombs sont extraits du corps du félin. Ils sont apparemment issus d’un tir de carabine à bout portant. «C’est peut-être ce qui l’a sauvé, car avec ce type de tirs très proches, les plombs ne s’éparpillent pas dans tout le corps», conclut Chantal.

« La vraie volonté d’une personne de tuer gratuitement un animal »

Loin de vouloir en rester là, Chantal a décidé de se rendre à la gendarmerie de Valdériès afin d’y déposer une main courante. La directrice de la SPA du Garric lui conseille de porter plainte afin que cette dernière se porte partie civile. « C’est ce que j’ai fait à la gendarmerie. »

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La femme assure ne pas faire cela pour une quelconque compensation financière. « Toute ma démarche, c’est que si on retrouve le coupable, qu’on lui rappelle la gravité de son acte. Ce n’est pas parce que c’est un animal que l’on doit impunément tirer à bout portant. Ça commence comme cela. La suite peut être pire. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un accident de chasse. Mais la vraie volonté d’une personne de tuer gratuitement un animal », lance-t-elle, déterminée.

Tigrou, lui, va mieux. Mais aujourd’hui, il n’est plus question pour lui, comme pour ses 6 autres chats et ses 3 chiens, de quitter l’enceinte de sa maison.

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