Un chat rentre de sa promenade en boitant, ses propriétaires pensent l'emmener chez le vétérinaire pour une entorse et découvrent qu'il a été victime d'un acte malveillant

Tandis qu’il se promenait aux alentours de sa maison, Dudley a été la cible d’un tir au pistolet à air comprimé. Ses propriétaires ont été choqués d’apprendre la vérité tandis qu’ils pensaient emmener leur chat à la clinique pour une blessure superficielle. L’animal a dû se faire amputer et doit désormais appréhender son nouveau corps.

La journée du félin avait pourtant commencé normalement. Il est sorti de chez lui au petit matin et a d’ailleurs été aperçu dehors aux environs de 7 heures, rapportait le Brecon & Radnor Express. Personne ne sait ce qu’il a fait entre temps, mais une chose est sûre, le malheureux a croisé le chemin d’un bourreau.

RSPCA Cymru / Facebook

Une blessure suspicieuse

Quand Dudley est rentré chez lui en fin de matinée, ses propriétaires ont remarqué qu’il boitait. Voyant que la douleur ne cessait pas, ils ont préféré le conduire chez un vétérinaire et des radiographies ont été réalisées sur son membre blessé. Celles-ci ont finalement révélé l’enfer qu’a vécu le chat pendant sa promenade.

Un individu lui a tiré dessus avec un pistolet à air comprimé. La balle lui a brisé la hanche avant de venir se loger dans sa patte arrière. Malheureusement, il n’était pas possible de soigner cette blessure grave. Le seul moyen pour aider Dudley était de l’amputer. Pour son bien-être, ses propriétaires ont accepté et l’animal a été opéré.

Il a dû tout réapprendre

Dudley, qui était un chat dynamique et joyeux autrefois, a dû apprendre à vivre avec un tout nouveau corps : « Il s'est adapté à 3 pattes, mais il est très nerveux. C'est un chat très actif, en forme et qui adore sauter. Il a donc vraiment perdu confiance en lui », partageait son propriétaire.

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Un appel a été lancé pour quiconque aurait vu quelque chose d’anormal ce jour-là. La famille de Dudley, mais également les membres de l’association RSPCA, espèrent qu’un coupable pourra être inculpé. Ces derniers aimeraient aussi que la législation évolue : « Nous continuons à réclamer un contrôle plus strict des armes à air comprimé », affirmait Gemma Cooper, inspectrice à la RSPCA.