Un réfugié ukrainien atteint d’un cancer et exilé au Pays de Galles risque de se faire enlever son chat le jour du jubilé de la Reine Elizabeth II

Un ukrainien de 70 ans, Serhii Rybintsev, atteint d’un cancer stade 3 est confronté à la douleur de se faire enlever son fidèle chat le jour férié du jubilé de la reine Elizabeth II. En cause ? La complexité des démarches administratives du Pays de Galles concernant les animaux de compagnie des exilés.

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Michael Rybintsev est un ukrainien de 30 ans qui vit au Pays de Galles depuis 2 ans. Lorsque la guerre a éclaté dans sa région natale, il est parti chercher ses parents en Pologne, Serhii et Antonina, pour les mettre en lieu sûr.

En effet, Serhii, son papa, est atteint d’un grave cancer stade 3 qui nécessite des soins et un environnement calme propice à sa rémission. Hors de question de laisser sur place Malyavka, son chat de 18 ans qui le soutient dans sa maladie. Le voyage a été plus qu’épique.

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Michael Rybintsev / Wales Online

Trois mois de quarantaine pour le minet

Bien que Michael ait suivi scrupuleusement le processus administratif pour ramener le félin en avion en même temps que ses maîtres, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. L’Agence de santé animale et végétale (APHA) avait en effet du retard dans la finalisation des formulaires de demande d'animaux de compagnie.

Michael a donc pu prendre un vol avec ses parents, mais sa femme a fait le long trajet pour traverser l’Europe en voiture avec Malyavka dans sa caisse de transport.

Une fois enfin arrivés à bon port le 7 mai et la famille installée dans sa nouvelle demeure, l’APHA a rappelé Michael. Elle lui a signalé que le félin devait, malgré son certificat de vaccination contre la rage, subir 3 mois de quarantaine au sein d’un refuge. Pourtant, « le chat n'a jamais vécu à l'extérieur. Il résidait à l'intérieur au quatrième étage d'un immeuble. Depuis le 7 mai, il a à peine quitté la chambre de mon père », a expliqué Michael désabusé à Wales Online.

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Michael Rybintsev / Wales Online

Le 25 mai, un transporteur s’est présenté au domicile des parents de Michael dans l’objectif d’emporter le félin. Heureusement, celui-ci a été compréhensif lorsque le jeune homme lui a expliqué la situation. « Pour la première fois de ma vie, j’ai vu pleurer mon père », a confié Michael.

Cependant, l'APHA reste catégorique : il n’y a aucun moyen de surveillance qui permet d’affirmer que le chat séjourne bien confiné le temps de la quarantaine. Ils reviendront donc chercher l’animal le 3 juin.

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Michael Rybintsev / Wales Online

Michael fait son possible pour que Malyavka et son papa ne soient pas séparés. C’est très compliqué pour le fils de voir toutes ces épreuves faire du mal à son père. « J'ai perdu de nombreuses journées à tourner en rond avec l’organisme. L'APHA est sans cœur et je n'ai pas l'impression qu'ils se soucient particulièrement de nous. Le pire, c’est d’être traité comme un criminel », a conclu Michael.

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