Une opération de capture des chats errants sur 4 jours est lancée dans l’ouest de la France

Du 20 au 24 novembre, les chats errants d’Hennebont (Morbihan) seront pris en charge par les services compétents de la Ville dans le but de limiter leur prolifération. Les propriétaires d’animaux sont invités à apposer un signe distinctif sur leur félin afin qu’il ne soit pas capturé.

L’opération, menée près du quartier de Kerihouais, a été annoncée dans un communiqué par la collectivité. Les porte-paroles ont tenu à rappeler que les chats non stérilisés se reproduisaient massivement chaque année : « En seulement 4 ans, un couple de chats non stérilisés peut engendrer 20 000 descendants » arguaient-ils, relayés par Actu.fr.

photo d'illustration

Plusieurs problématiques soulignées

Cette surpopulation est à l’origine de divers problèmes. Tout d’abord, les experts pointent du doigt l’impact des félins sur la biodiversité. Nos chats domestiques pourraient menacer les populations d’oiseaux sur le long terme, bien qu’en France, aucune étude n’ait été significative d’après Radio France. En Australie et sur les îles, en revanche, leur présence en grand nombre a contribué à l’extinction de plusieurs espèces d’oiseaux, de mammifères ou de reptiles.

En plus de leur impact environnemental, ces quadrupèdes, quand ils vivent dans la rue, mènent une existence difficile. Ils doivent se battre quotidiennement pour leur survie et décèdent souvent prématurément. Les empêcher de se reproduire, c’est aussi réduire la misère animale.

photo d'illustration

A lire aussi : L'amour et les soins transforment la vie d'une chatte errante qui gardera pour toujours une taille de chaton

Les propriétaires appelés à être responsables

La ville d’Hennebont a rappelé la nécessité de faire stériliser son animal de compagnie. C’est, selon elle, le « meilleur moyen de lutter contre la prolifération et l’errance animale ».

Par ailleurs, pendant toute la durée de son opération de capture, elle suggère aux maîtres de placer un signe distinctif sur leur animal afin qu’il ne soit pas pris pour un congénère errant : « Il est vivement conseillé aux propriétaires de chats non-errants de veiller à ce que ceux-ci soient clairement identifiables, au moins par un collier comportant distinctement une adresse, un nom ou numéro de téléphone » précisait-elle.