Une jeune otarie s’invite dans une maison par la chatière pour poursuivre le matou de la famille

Dans cette région de Nouvelle-Zélande, il n’est pas rare de croiser en cette période de l’année de jeunes otaries en pleine exploration. Mais qu’elles passent par la chatière pour visiter une maison et terroriser le matou de celle-ci l’est davantage. Heureusement, personne n’a été blessé et l’étrangère a retrouvé son habitat naturel.

Illustration : "Une jeune otarie s’invite dans une maison par la chatière pour poursuivre le matou de la famille"

Phil Ross et sa famille vivent dans une jolie demeure à 150 mètres de la plage de Mount Maunganui en Nouvelle-Zélande. L’homme est un biologiste marin reconnu de l'Université de Waikato qui étudie les phoques.

Par ailleurs, le ménage partage sa vie avec Coco, une adorable chatte de gouttière noire, qui a pour habitude de provoquer les chiens du quartier avant de rentrer se réfugier chez elle.

Un soir, Jenn, la femme de Phil, ainsi que Noah et Ari, leurs enfants, ont entendu de drôles de bruits provenir du palier. Un phoque, qui s’est avéré être une jeune otarie à fourrure néo-zélandaise âgée de 10 mois, était entré par la chatière du garage puis par celle qui mène à l’intérieur de la maison.

Une dispute inter-espèce

L’otarie était bien décidée à retrouver le matou qui l’avait affrontée dehors. « Je n'ai jamais entendu parler de phoques passant par les chatières, mais je blâme notre minette. Coco est assez territoriale et a tendance à s'attaquer aux chiens. J'imagine qu'elle a balayé le loup-marin, qui n'a pas reculé, puis qui l'a poursuivie sur le côté de la bâtisse », a expliqué Phil à Fox6 Milwaukee.

Finalement, Coco est partie se cacher chez le voisin. Jenn se retrouvait alors seule face à l’animal sauvage qui est resté plus de 90 minutes sur place.

« La grande ironie de la situation est que c'est probablement l’unique urgence familiale où il serait utile d'avoir un biologiste marin à la maison et je n'étais pas là. J'ai totalement raté mon heure de gloire », a plaisanté Phil.

Un garde forestier est intervenu pour capturer l’otarie en douceur avant de la relâcher dans l’estuaire local.

Quant à Coco, elle est quelque peu traumatisée par l’expérience. « Nous n'avons pas vu l'interaction phoque/chat, mais c'était clairement quelque chose que Coco n'a pas apprécié », a précisé le couple.

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