Une personne verbalisée pour avoir promené son chat en laisse sans attestation de déplacement

Dans le Gard, une unité de la gendarmerie a sanctionné un homme qui était en train de promener son chat sans être muni de l’attestation dérogatoire de déplacement. Ce document est obligatoire pour sortir son animal de compagnie en cette période de confinement.

Illustration : "Une personne verbalisée pour avoir promené son chat en laisse sans attestation de déplacement"

Les mesures de confinement destinées à freiner la propagation du coronavirus, responsable de la maladie Covid-19, ont débuté le 17 mars dernier en France. Le 27 mars, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé qu’elles ont été prolongées jusqu’au 15 avril. Les sorties pour les besoins des animaux de compagnie restent néanmoins autorisées, mais sous conditions : pas plus d’une heure par jour, en respectant une distance maximale d’un km du domicile, en étant seul à accompagner l’animal et en étant muni de l’attestation de déplacement dérogatoire dument remplie.

Toute infraction à ces dispositions est sanctionnée par une amende. Un Gardois qui baladait son chat il y a quelques jours n’y a pas échappé, comme le rapporte 20 Minutes.

L’homme en question promenait son chat en laisse dans la commune du Grau-du-Roi (30). Il a été repéré par la brigade nautique de la gendarmerie du Gard grâce à un drone qu’ils avaient déployé pour contrôler le respect des règles de confinement.

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D’après les militaires, le félin ne semblait pas habitué à la tenue en laisse. Mais ce qui les a amenés à verbaliser son maître, c’est surtout le fait qu’il ne disposait pas de l’attestation de déplacement dérogatoire. Une omission qui lui a valu une amende de 135 euros.

Pour rappel, en cas de récidive sous 15 jours, le montant de la contravention passe à 200 euros (majorée à 450 euros), conformément au décret n° 2020-357 du 28 mars 2020.

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 02/05/23

    Cela ne leur portera pas chance à ces zélés du système de verbaliser pour rien, tout ça pour gratter 135 euros, pour le "covid". C'est bien ils peuvent continuer. C'est une question de temps, quand ils réaliseront leurs merdes... Ça va être compliqué.

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  • Invité

    Invité a écrit : 02/05/23

    Questions de temps

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