Une recrudescence d’empoisonnement de chats au paracétamol…

Dans l’Ain, plusieurs chats ont récemment été victimes d’un empoisonnement au paracétamol. Volontaire ? L’un des propriétaires de chat victime le pense. Son vétérinaire également. Le fond du problème pourrait être la prolifération de félins errants.

Illustration : "Une recrudescence d’empoisonnement de chats au paracétamol…"

Aussi bénéfique pour l’humain que mortel chez le chat. Le paracétamol est l’un des médicaments préférés des Français. A forte dose, il peut avoir des effets néfastes sur l’organisme, mais soulage lorsqu’il est pris avec modération. Chez les félins, en revanche, une simple prise peut être mortelle. Dans l’Ain, de nombreux minous sont victimes d’un empoisonnement à cette substance ces dernières semaines.

Pour le coup, le vétérinaire Jean-Luc Dumas n’a eu aucun mal à établir le diagnostic, comme il le raconte à France 3 : « Quand on voit un chat en détresse respiratoire avec la muqueuse bleue, voire qui montre ensuite des signes de jaunisse, on sait que c'est du paracétamol. » Lui vient de sauver Georges, un Sacré de Birmanie.

Pour son propriétaire, cela ne fait aucun doute, l’acte est volontaire. « Sur Argis, il y a déjà eu de nombreux chats et chiens qui ont été victimes d'empoisonnement, certains en sont morts, faut que ça cesse! »

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« Que les communes participent aux campagnes de stérilisation »

Et au Dr Dumas de poursuivre : « Ce n’est pas logique, pas décent. Il y a d’autres façons de gérer le problème des chats errants. Il faut que des acteurs, comme des communes, participent aux campagnes de stérilisation importantes, de façon à gérer ces problèmes de chats. Il faut faire des campagnes d’informations. Car, les chats errants sont nourris comme les pigeons. La nourriture appelle la population, crée un confort pour les animaux sur le plan nutritionnel qui permet leur reproduction. »

La commune d’Argis, dans le Bugey, a placardé des affiches mettant en garde contre ces empoisonneurs.

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