Une septuagénaire se bat pour récupérer son chat, nouveau membre d'une colonie de félins sauvages
Theresa Conley a eu le cœur brisé lorsque son chat noir, Kitty, a disparu dans la nature. Elle a rapidement appris que ce dernier avait rejoint une colonie de chats sauvages… Néanmoins, la bataille pour le récupérer ne faisait que commencer.
Au mois de février dernier, Theresa Conley, 71 ans, emmenait son chat chez le vétérinaire, à Sacramento (États-Unis). Elle était loin de se douter qu’un triste événement allait se produire…
Une disparition brutale
Le matou, nommé Kitty, a réussi à s’échapper de sa cage de transport, a traversé le boulevard à vive allure, puis il a disparu dans la nature. Theresa s’est rapidement rendue sur le parking de la Sacramento Employment Training Agency (SETA), proche du fameux boulevard, pensant que son chat était peut-être allé là-bas. Malheureusement, elle ne l’a pas retrouvé.
Renée C. Byer / The Sacramento Bee
Les jours suivants, Theresa et son mari ont visité tous les refuges des environs, ont posté des messages sur les réseaux sociaux, et ont distribué des flyers de recherche dans tous les commerces du quartier. Ils étaient prêts à tout pour retrouver Kitty.
Une colonie de chats sauvages
Quelques semaines plus tard, Theresa a reçu un message de la part d’un employé de la SETA. Celui-ci pensait avoir reconnu Kitty au sein d’une colonie de chats sauvages, nourris chaque soir sur le parking de l’agence.
À ce moment-là, Theresa n’était pas chez elle : elle était partie dans l’Oregon pour la naissance de son petit-enfant, et elle y est restée jusqu’au 1er mai. En son absence, sa fille, Annie, s’est rendue sur le parking plus d’une fois dans l’espoir de ramener Kitty à la maison - en vain. « Quand il a commencé à s’approcher de nous, il était un peu nerveux et il ne nous a pas laissés le prendre », explique Annie au Sacramento Bee.
Renée C. Byer / The Sacramento Bee
En effet, il n’est pas rare que le comportement d’un chat d’intérieur change lorsqu’il vit en compagnie de félins sauvages. « Si vous prenez un chat domestique et que vous le mettez dans une colonie de chats sauvages, en l'espace de 2 semaines, il reprend son comportement naturel de chat et devient en quelque sorte sauvage », a déclaré Gina Knepp, ancienne directrice du refuge de Sacramento.
La fin d’une longue attente
Depuis son retour, Theresa n’a jamais cessé de croire au retour de Kitty. Elle a toujours gardé espoir, en dépit des nombreux échecs auxquels elle a dû faire face. Finalement, le 31 juillet dernier, elle a réussi à le capturer à l’aide d’une cage-piège prêtée par une association.
Renée C. Byer / The Sacramento Bee
Au début, le matou « n’était pas très content », se souvient Theresa. En l’entendant pleurer le premier jour, elle s’est même demandé si elle avait fait le bon choix… Heureusement, le lendemain, Kitty retrouvait ses bonnes habitudes. « Je pense qu’il a compris qu’il était chez lui. Il est enfin de retour ! » se réjouit sa maîtresse.
Par Maria Anki
Rédactrice Web
Grande amie des animaux depuis son plus jeune âge, Maria leur accorde un véritable dévouement et les suit partout sur les réseaux sociaux. Issue d'un cursus linguistique, et donc très à cheval sur l'écriture, elle prend désormais plaisir à côtoyer le monde animalier accompagnée de son plus fidèle compagnon à quatre pattes, Monkey.
2 commentaires
Invité a écrit : 11/09/23
Pourquoi indiquez vous l'âge de la propriétaire ? Cela fait partie de l'inégalité homme/ femme.
Un peu comme les pubs pour protections urinaires exclusivement féminines.
L'égalité sera le jour où les protections masculines pour la même cause seront mises en exergue.
Quel que soit son âge cette dame eût certainement agi de la même façon.
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Invité a écrit : 11/09/23
Comme si indiquer ou ne pas indiquer son âge avait la moindre importance....
En quoi ce serait une inégalité, en plus de n'avoir strictement aucun rapport avec "les pubs pour protections urinaires exclusivement féminines" ??
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