Zoophilie : une association réclame un durcissement du texte de loi sur la maltraitance des animaux
Luttant pour la protection des animaux contre les sévices sexuels, Animal Cross s’attendait à ce que les députés fassent preuve de fermeté vis-à-vis de la zoophilie et des zoophiles lors de la discussion de la loi sur la maltraitance animale. L’Assemblée nationale n’a pas répondu aux attentes de l’organisation, qui a fait part de sa déception dans un communiqué.
En janvier 2020, l’association Animal Cross attirait l’attention des autorités et du public sur le fléau de la zoophilie et demandait un durcissement de la législation contre ses protagonistes.
Un an après, l’organisation attendait un message fort sur cette question de la part des députés, à l’occasion de la discussion du texte de loi sur la maltraitance des animaux à l’Assemblée nationale. Il n’a pas eu lieu, estime Animal Cross. Dans un communiqué, elle dit considérer que la majorité des élus a manqué une occasion de sanctionner durement la zoophilie, agissant ainsi « en faveur des intérêts des zoophiles ».
Des amendements importants pour la lutte contre la zoophilie passent à la trappe
Les griefs sont formulés autant à l’égard des députés que du ministre de l’Agriculture. Animal Cross regrette l’adoption en première lecture (suite aux amendements 477, 339) d’un texte marqué par d’importantes « brèches juridiques ».
Citons, parmi les manquements relevés et dénoncés par l’association :
- La non-sanction de la zoo-pornographie en supprimant le texte concerné, voté en commission (article 11)
- La non-reconnaissance comme sévices sexuels des agressions sexuelles sur animaux hors pénétration, un point qui faisait l’objet de l’amendement n° 138
- Le refus de l’amendement n° 139, sanctionnant toute partie aidant et organisant les sévices sexuels sur les animaux
- La non-sanction des sites hébergeant les petites annonces pour demander ou obtenir des relations sexuelles avec les animaux. Seules les dites annonces sont sanctionnées
- La suppression du texte voté en commission, protégeant les enfants de la zoo-pornographie
Par ailleurs, l’association Animal Cross reproche au ministre de l’Agriculture sa position sur la définition de la notion de sévices sexuels sur les animaux. M. Denormandie a, en effet, considéré « qu’il ne fallait pas [la] définir de manière large » afin de prévenir la qualification de certains actes, comme le fait de « caresser la crinière », de sévices sexuels.
Animal Cross espère que le texte sera durci lors de son passage devant le Sénat.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Chat49 a écrit : 04/02/21
Des vermines ces gens-là comment peut il y avoir des actes sur des animaux,et avoir la bénédiction en plus pour leurs sévices .
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