164 chiens retrouvés entassés dans une maison de 30m² au Japon : "ils recouvraient le sol" (Vidéo)
Une organisation de protection animale japonaise est intervenue dans un minuscule logement où s’entassaient pas moins de 164 chiens. Ces derniers y vivaient dans des conditions désastreuses. Il s’agit de l’un des pires cas d’accumulation d’animaux auxquels les autorités du pays ont dû faire face.
A Izumo, ville de l’Ouest du Japon, les bénévoles de l’association Dobutsukikin n’en reviennent toujours pas de la triste découverte faite le mois dernier dans un petit logement de 30 m2. Une famille de 3 personnes y vivait avec 164 chiens, comme le rapporte The Guardian.
En 2013, elle avait déjà fait l’objet de signalements de la part des voisins, qui se plaignaient du bruit et des odeurs. Les occupants avaient alors empêché les intervenants d’accéder à leur appartement. Entretemps, le nombre de canidés avait doublé, car non stérilisés.
Cette fois-ci, après de nouvelles plaintes et l’évolution de la loi sur le bien-être animal, qui autorise désormais aux autorités et aux associations d’inspecter toute propriété où on suspecte des abus, les chiens ont pu être secourus.
Maigres, affamés et infestés de parasites, ces derniers « recouvraient le sol », d’après Kunihisa Sagami, directeur de Dobutsukikin. Tout comme leurs déjections, d’ailleurs. Les chiens ont été pris en charge par l’association, qui leur cherche des familles d’accueil.
De plus en plus de cas de syndrome de Noé au Japon, favorisés par l'âge avancé, la pauvreté et l'isolement des propriétaires
Les autorités japonaises indiquent avoir reçu plus de 2000 plaintes à propos de maisons surpeuplées d’animaux en une année. Dans 30% des cas, les propriétaires étaient des seniors (70 ans et plus), dont une bonne partie souffrant de démence. Plus de 50% de ces dossiers sont associés à des conditions de vie difficiles pour les personnes en question : pauvreté, maladie, isolement…
La loi sur le bien-être animal a été renforcée pour contrer ce phénomène, obligeant notamment les propriétaires à stériliser leurs animaux.
L’affaire d’Izumo est l’une des pires manifestations du syndrome de Noé enregistrées récemment dans le pays. Un autre cas avait défrayé la chronique en juin dernier : un quinquagénaire arrêté parce qu’il détenait 66 chiens dans des conditions déplorables, dans une propriété abandonnée. Il ne leur rendait visite que 2 à 3 fois par semaine pour les nourrir.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 09/11/20
impensable !!!!! j'espère que ces personnes seront dorénavant "surveillés" et j'espère que tous ces pauvres chiens seront adoptés
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