18 animaux obtiennent justice après avoir vécu dans des conditions inimaginables

Les enquêteurs de la RSPCA, organisme de sauvetage anglais, ont malheureusement l’habitude d’être confrontés à la misère animale. Mais l’inspecteur Jack Taylor ainsi que d’autres membres de l’association n’oublieront certainement jamais leur visite à Sheffield, dans le Yorkshire du Sud (Angleterre), où l’horreur les attendaient. Plus d’une vingtaine d’animaux survivaient tant bien que mal dans une maison insalubre du sol au plafond.

La RSPCA avait déjà enquêté sur cette propriété quelques années auparavant à la suite de signalements. La famille vivant à l’intérieur devait remettre sa situation en ordre pour éviter les poursuites judiciaires. Malheureusement, quand Jack et son équipe sont retournés sur les lieux, la maison, mais surtout la pièce à vivre, étaient dans un état « pire qu’avant ».

Un logement inhabitable

Selon Jack, l’air était difficilement respirable, car une forte odeur d’ammoniaque se dégageait. Elle provenait de l’urine des animaux, qui faisaient leurs besoins absolument partout : « L'ensemble de la propriété du rez-de-chaussée était sordide et horrible. Toutes les surfaces étaient couvertes d'urine et d'excréments ». Le sol, les meubles, mais également les cages des animaux, car certains étaient enfermés, étaient d’une saleté sans nom.

Malheureusement, ces conditions de vie effroyables ont impacté la santé des 22 animaux « dont 13 chiens, 5 chats, 2 rats, un serpent et un hamster » vivant sur place. 4 d’entre eux ont dû être euthanasiés suite à des problèmes médicaux entraînant leur souffrance. Les autres ont été pris en charge par la RSPCA, soignés, puis placés à l’adoption.

RSPCA

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Une peine prononcée

Les 3 adultes vivant sur place, qui appartiennent à la même famille, ont plaidé coupables devant le tribunal de Sheffield. Leur défense a souligné la situation précaire dans laquelle ils se trouvaient sur le plan financier, mais aussi leur détresse psychologique de façon générale. Malgré ces circonstances jugées atténuantes par la cour, ils ont été condamnés pour « ne pas avoir répondu aux besoins de 18 animaux et d'avoir causé des souffrances inutiles à 5 chiens et un chat » selon la RSPCA.

De la prison ferme et du sursis, des jours de réadaptation, des amendes ainsi qu’une interdiction de détenir des animaux de compagnie pendant une durée indéterminée ont été prononcés par le juge.