2 chiennes affamées et négligées sont sauvées par une association, leur propriétaire condamné un an plus tard

Placées en familles d’accueil, Ruby et Sally se portent beaucoup mieux et ont définitivement tiré un trait sur la maltraitance. Ces chiennes avaient été sauvées un an plus tôt par une association alsacienne, qui les avait découvertes dans un état de santé alarmant, surtout Sally, et vivant dans des conditions déplorables. Leur propriétaire était jugé hier.

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Le mardi 11 mars, le jugement a été rendu pour l’homme poursuivi pour mauvais traitements envers ses chiennes à Colmar, dans le Haut-Rhin.

Un an plus tôt, le 8 mars 2024, Sally et Ruby avaient été découvertes dans un état de maigreur extrême et privées de soins dans l’appartement de leur maître.

Le prévenu, un quadragénaire, avait contacté la SPA locale pour l’avertir de la présence d’un chien mal en point dans le quartier. En se renseignant dans le voisinage et auprès d’un vétérinaire, les enquêteurs avaient eu la conformation que l’appelant n’était autre que le propriétaire.

C’est l’état de santé de Sally, âgée d’un an au moment des faits, qui suscitait le plus d’inquiétude. Sa congénère Ruby, alors âgée de 3 ans, était « maigre et infestée de puces ». Elles étaient détenues « dans ce logement insalubre au milieu de leurs excréments, sans promenade, sans soins », déplorait la SPA de Colmar.

Au tribunal, l’accusé a déclaré avoir emmené Sally chez le vétérinaire un mois et demi plus tôt. Le praticien lui avait dit « qu’elle avait besoin de soins, mais je [n’avais] pas eu les moyens de les payer. À la fin, elle ne voulait plus rien manger, même notre propre nourriture… ». Par ailleurs, un témoin avait indiqué l’avoir vu frapper Sally, ce que l’intéressé a nié.

Amende et dommages et intérêts

Le parquet a insisté sur le fait que « cet homme [avait] clairement délaissé sa chienne pendant des semaines » et considéré qu’« affirmer qu’il [n’avait] pas pu s’en occuper ou, pire, qu’elle [s’était] laissée aller, ne tient pas la route ». Le ministère public, qui a requis 5 mois de prison ferme, a également rappelé qu’il avait été « condamné 18 fois par la justice, dont une pour détention malgré incapacité de chien d’attaque, de garde ou de défense ».

L’homme a finalement été condamné à 500 euros d’amende, ainsi qu’à verser 1200 euros de dommages et intérêts à la SPA de Colmar, d’après Dernières Nouvelles d’Alsace.

Sally, chez qui l’équipe de l’association colmarienne suspectait la présence d’une tumeur pulmonaire, s’est finalement avérée non atteinte d’un cancer. Elle continue de remonter la pente, tout comme Ruby.

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Société Protectrice des Animaux (S.P.A.) de Colmar / Facebook

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 2 jours

    Il y a quelque chose de commun entre l'animal et la femme : en France comme ailleurs ce sont des minorités sans droits réels. L'homme responsable de maltraitance passe à côté des 5 mous fermes. Il écope d'une amende qui ne sera pas payée faute de moyens.Et recommencera sous peu à maltraiter un autre animal ! Si encore on lui imposait des TIG!

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  • Invité

    Invité a écrit : 2 jours

    Interdiction à vie d'avoir un animal ?
    Visiblement non.

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