3 chiots sauvés d'une mauvaise situation changent la vie d'étudiantes en devenant leur soutien émotionnel

Cette année, l’équipe de la Jefferson County Humane Society a sauvé une vingtaine d’animaux vivant dans des conditions déplorables. Toutes les boules de poils ont bénéficié de soins, notamment pour des blessures et des vers. Elles ont également été vaccinées et stérilisées avant d’être adoptées.

Parmi eux se trouvait une portée de 4 chiots sans défense, âgés d’un mois. Gabi Sunyoger est immédiatement tombée amoureuse de l’un d’eux. Lorsqu’il fut prêt, la jeune femme lui a ouvert les portes de son cœur et l’a officiellement adopté.

Comme le rapporte un article publié dans les colonnes d’Herald-Star, Gabi et ses parents ont toujours adopté des animaux en refuge. En janvier, la famille a dû faire ses adieux à son Chihuahua de 19 ans.

© Julie Stenger / Herald-Star

Nouveau départ pour Max

Étudiante en 2^e année de psychologie à l’Université Robert Morris, Gabi traversait une période compliquée. « Rester sur le campus a été très difficile pour moi », confie-t-elle. Pour l’aider à surmonter ce qu’elle traversait, son psychiatre lui a suggéré de faire appel à un chien de soutien.

Ayant déjà vu des chiens d’assistance sur le campus, la jeune femme a voulu se lancer dans cette aventure. Après avoir adopté Max le 28 juin, Gabi a commencé à se sentir mieux. Certifié animal de soutien émotionnel, son fidèle compagnon la calme lorsqu’elle se sent anxieuse.

« Je peux compter sur quelqu’un maintenant. Nous nous promenons et il m’aide à étudier. C’est vraiment agréable, indique Gabi, chaque fois que quelqu’un est près de ce chien, il ne peut s’empêcher de sourire. » L’heureuse adoptante a ajouté qu’elle avait rencontré de nombreux étudiants grâce à Max, et que sa vie était « bien meilleure maintenant ».

Un 2^e chiot tout aussi heureux

Parfois, le hasard fait bien les choses… 2 autres compagnons de portée ont également trouvé chaussure à leur patte. Noodles a été adopté par Gracie Philipps, étudiante à l’Université de Muskingum. La jeune femme avait fréquenté le même lycée que Gabi.

Comme elle, Gracie avait besoin de soutien, en raison de son anxiété. Noodles, qui a suivi une formation pour devenir chien d’assistance, lui est d’une grande aide quand elle est sur le point d’avoir une crise de panique. La chienne suit sa propriétaire partout, même en cours.

« Cela a été bénéfique pour ma santé mentale, car il y a des jours où je n'ai pas vraiment envie de sortir ou de faire quoi que ce soit, déclare Gracie, mais vous savez, elle doit aller aux toilettes et faire une promenade, donc elle vous fait bouger, ce qui est vraiment génial pour moi. »

© Julie Stenger / Herald-Star

« Ces filles ont fait quelque chose d’honorable »

Contre toute attente, le 3^e chiot – Harlow – a lui aussi été accueilli par… une étudiante ! Sydney, de l’Université West Liberty, fait du bénévolat à la Humane Society depuis des années. Sa mère siège au conseil d’administration, et a adopté le 4^e membre de la portée !

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Harlow apporte à Sydney le soutien émotionnel dont elle a besoin. « J’avais besoin d’un chien pour ma santé mentale, affirme-t-elle, avoir un chien est une très bonne responsabilité pour moi qui vis seule. Devenir adulte et vivre sans mes parents, devoir jongler avec 20 crédits [de cours]*, cela peut devenir écrasant. »

« Ces filles ont fait quelque chose d’honorable », conclut Brandi DeNoon-Damewood de la Jefferson County Humane Society, pouvoir sortir un animal d’une situation aussi désespérée et lui offrir une belle vie est en soi incroyable. Mais pouvoir changer plusieurs vies en même temps… C’est l’une des meilleures choses que l’on puisse espérer dans le monde du sauvetage. »

*Comme l'explique le site IAcademie, les crédits « permettent de mesurer la charge de travail et les connaissances acquises dans chaque formation, peu importe le pays où la personne étudie ».