Affaire Elisa Pilarski : le combat de son compagnon pour récupérer Curtis.

Publié le 17/08/2020 à 16h02
Ecrit par Alexandre Dieu dans la catégorie Faits Divers

Cela fait 9 mois que le drame ayant coûté la vie à Elisa Pilarski et à l’enfant qu’elle portait dans son ventre a eu lieu. Depuis, Curtis, le chien qui était alors à ses côtés, est maintenu « sous scellé » dans une fourrière, en attendant son évaluation comportementale. Le compagnon de la jeune femme décédée continue de se battre pour sa libération.

Illustration : "Affaire Elisa Pilarski : le combat de son compagnon pour récupérer Curtis." — © Christophe Ellul / Facebook

Le 16 novembre 2019, Elisa Pilarski, 29 ans et enceinte, avait été retrouvée morte par son compagnon Christophe Ellul en forêt de Retz, dans l’Aisne. Elle était accompagnée de Curtis, l’un des 5 American Staffordshire Terriers du couple. Ces derniers, ainsi que les 62 chiens de chasse de la société Le Rallye de la Passion, qui se trouvaient sur la zone le jour du drame, ont fait l’objet d’analyses ADN dont les résultats devraient être publiés à la fin de ce mois d’août. La cause du décès de la victime étant des morsures de chiens, d’après l’autopsie.

En attendant, Curtis est placé sous scellé par la justice, le temps de l’enquête et jusqu’à ce que l’expert mandaté par le tribunal effectue son évaluation comportementale. Or, cette dernière a été repoussée à plusieurs reprises, ce qui rallonge le séjour du chien à la fourrière en région toulousaine où il se trouve. Pour rappel, il y avait été transféré après être passé par la fourrière de Beauvais. Christophe Ellul avait tenté d’obtenir son transfert vers un centre spécialisé, en vain. Une situation qu’il avait dénoncée à plusieurs reprises.

Il a, une nouvelle fois, évoqué ces points il y a 2 semaines sur Facebook, réitérant sa certitude que Curtis est innocent et demandant à tous ceux qui le soutiennent de se mobiliser, rapporte Sud Ouest.

Dans cette publication, il indique que le chien est « emprisonné abusivement depuis plus de 8 mois dans des conditions de détention qui aujourd'hui peuvent être assimilées à de la maltraitance », et que lui et ses proches ne peuvent « plus rester silencieux. »

S’il reconnaît que dans la nouvelle SACPA où il se trouve, « les bâtiments sont propres et en bon état, et le personnel fait de son mieux pour lui rendre sa détention agréable », il rappelle néanmoins qu’ « une fourrière n'a pas pour vocation de faire de la longue durée. »

Il réclame, par ailleurs, que l’évaluation comportementale de Curtis soit faite dans les plus brefs délais pour que l’Amstaff « puisse être pris en charge. »

Enfin, Christophe Ellul a annoncé la création d’un nouveau groupe sur Facebook : Le comité de défense des droits de Curtis.

Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef

Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.

1 commentaire

Jacqueline MAZZUCCHELLI a écrit : 18/08/20

C'est très très louche que Curtis n'ait pas encore eu son évaluation comportementale ?? A mon avis on laisse "pourrir" ce chien afin que cette évaluation soit négative. Pour ma part, je suis persuadée que l'ADN de Curtis a été faite depuis longtemps et que l'on connaît les résultats, mais il faut bien évidemment couvrir tous ces gens de la Haute qui participaient à cette chasse à courre, je me permets d'émettre cette idée lorsque l'on voit comment réagissent les chasseurs en ce qui concerne le référendum des animaux (intimidation des élus locaux, etc....) !!

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