Affaire Elisa Pilarski : sa maman s'insurge "Curtis n'est pas coupable" !
Discrète depuis le drame ayant emporté sa fille il y a 7 mois, Nathalie Pilarski a tenu à réagir à ce qui avait été dit depuis à propos d’Elisa et de son chien Curtis. Elle a défendu ce dernier, estimant qu’il n’avait pas pu s’en prendre à la victime.
Paradoxalement, la crise sanitaire de Covid-19 a été salutaire pour Nathalie Pilarski et sa famille, dans le sens où elle a concentré toute l’attention des médias et leur a ainsi offert un certain « répit ». C’est ce qu’elle a récemment confié par téléphone à Oise Hebdo lors de l’une de ses très rares interventions. La mère d’Elisa Pilarski, jeune femme de 29 ans décédée le 16 novembre dernier en forêt de Retz (Aisne), avait en effet choisi de ne pas trop s’exprimer sur la tragédie.
Elle dit avoir convaincu Christophe Ellul, avec lequel la victime formait un couple de passionnés de chiens, d’en faire de même. Il aurait ainsi suivi son conseil et est devenu moins actif sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Curtis, l’un des American Staffordshire Terriers d’Ellul et Pilarski, fait partie des « suspects » aux yeux des enquêteurs, au même titre que leurs autres chiens et de ceux de chasse à courre appartenant à la société de vénerie Le Rallye de la Passion. Le quadrupède accompagnait Elisa Pilarski le jour du drame, lorsque Christophe Ellul avait découvert son corps sans vie dans les bois. D’après l’autopsie, la femme de 29 ans, qui était par ailleurs enceinte, avait été mordue par un ou plusieurs chiens.
Photo : Page de Soutien à Elisa Pilarski / Facebook
"Besoin de réponses"
A Oise Hebdo, Nathalie Pilarski a confié avoir « besoin de réponses, besoin de savoir ce qu’il s’est passé ». Elle a également exprimé son incompréhension face au retard dans le traitement des analyses ADN faites sur Curtis, les autres Amstaffs du couple et les chiens de chasse. D’après ce qu’elle sait, il n’y aurait pas de résultat « avant fin août, début septembre ». Un délai supplémentaire qui ne serait pas dû à la période de confinement, mais au fait que le laboratoire n’ait pas pu accéder aux scellés pour une raison qu’elle ignore.
En tout cas, pour Nathalie Pilarski, Curtis n’aurait pas pu tuer sa fille. Elle a rappelé que cette dernière avait une grande expérience avec les animaux et les chiens en particulier. De ce fait, « jamais elle ne serait sortie promener seule un chien en qui elle n’avait pas pleinement confiance ».
Pour la maman, Curtis n'aurait jamais pu faire de mal à Elisa Pilarski
La mère d’Elisa Pilarski s’est dite persuadée que Curtis n’avait pas mordu sa fille à la main quelque temps avant la tragédie du 16 novembre 2019, comme annoncé par certaine sources. La blessure aurait été occasionnée par un chat, comme elle le lui aurait expliqué : « [Elisa Pilarski] avait tenté de séparer les chiens pour qu’ils n’attaquent pas le chat. Et selon elle, c’est bien le chat qui l’avait attaquée ». La mère endeuillée a précisé, au passage, que l’ampleur de la lésion était due à une « intervention chirurgicale destinée à vider le pus de l’infection » résultant de ladite agression.
Enfin, Nathalie Pilarski a déclaré ne pas disposer de suffisamment d’informations concernant les origines de Curtis. On se souvient que, en février dernier, un reportage de « Sept à Huit » sur TF1 évoquait un élevage néerlandais comme lieu de naissance du chien. Or, d’après Mme Pilarski, Christophe Ellul lui aurait dit qu’il « avait été acheté en Belgique ».
Nathalie Pilarski voulait donc éclaircir certains points, elle qui attend aussi que le mystère soit enfin levé sur la disparition tragique de sa fille afin de mieux vivre son deuil. Elle explique sa récente intervention téléphonique auprès d’Oise Hebdo par le fait que « beaucoup de choses sont dites sur Elisa » et que cela la « dérange ». S’étant portée partie civile, tout comme son frère – oncle d’Elisa Pilarski – et Christophe Ellul, il est prévu qu’elle rencontre le juge en juillet prochain.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 12/06/20
perso, je n'ai jamais cru que CURTIS était responsable de la mort de sa maîtresse
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