Affaire Jubillar : 10 chiens du Groupe national d’investigation cynophile mobilisés pour tenter de localiser le corps de Delphine Jubillar
Près de 14 mois après la disparition de Delphine Jubillar, le corps de la mère de famille tarnaise est toujours introuvable. Les chiens-gendarmes spécialisés du CNICG de Gramat vont prendre part aux recherches dans l’espoir d’accélérer l’enquête.
Elle avait 33 ans et laissait 2 enfants, âgés de 6 et 18 mois au moment des faits… Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son corps n’ayant pas encore été retrouvé, enquêteurs et forces de l’ordre vont pouvoir compter sur le flair puissant et surentraîné de 10 chiens spécialisés de la gendarmerie, comme le rapporte La Dépêche ce lundi 7 février.
Le principal suspect pour le moment est son mari Cédric Jubillar, duquel la victime était sur le point de divorcer. Mis en cause et interpellé, il aurait confié, notamment à un codétenu, avoir enterré son corps dans une ferme située à proximité de leur maison à Cagnac-les-Mines (81).
Ferme qui a d’ailleurs été incendiée en avril dernier et qui faisait l’objet de recherches poussées depuis le 17 janvier. Sans résultat toutefois, ce qui a conduit à l’arrêt des fouilles en fin de semaine dernière.
A présent, ce sera aux chiens du GNIC (Groupe national d’investigation cynophile) d’entrer en action pour essayer de faire avancer l’enquête. La réputation des membres à 4 pattes de cette unité, faisant partie du Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) basé à Gramat (46), les précède.
Centre National d'Instruction Cynophile de la Gendarmerie - CNICG / Facebook
Des chiens au flair ultra performant et expérimentés
Formés spécifiquement à la recherche de restes humains, ils s’étaient déjà illustrés sur différents théâtres, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger. Le colonel Jean-Christophe Sansonnet, commandant du CNICG, indique à La Dépêche que ces animaux étaient intervenus « sur des sites de catastrophes naturelles comme en région Paca, ainsi que dans des charniers au Rwanda par exemple ».
Le concours des 10 chiens s’apprêtant à être déployés à Cagnac-les-Mines ne sera pas de trop au vu de la difficulté de l’enquête, mais aussi de la topographie particulière de cette région au passé minier.
Le colonel Sansonnet précise que les binômes chiens / maîtres travailleront à tour de rôle pour permettre à chacun d’eux d’être le plus performant possible. Il cite également les races des chiens entraînées dans le centre qu’il dirige et qui prendront part aux fouilles : « Il s’agit du Malinois, du Springer et du Staffie », explique-t-il.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 07/02/22
j'espère de tout coeur que ces toutous trouveront (malheureusement) le corps de cette dame afin que son corps puisse reposer en paix, d'une part, et de l'autre que celui qui l'a tuée soit condamné.
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