Anxieux et énergique, un chien de refuge a travaillé et a obtenu la meilleure des récompenses en retour

Spanky a passé plus de 500 jours au refuge Cashiers-Highlands de la Humane Society, basé en Caroline du Nord (États-Unis). Aux côtés de ses bienfaiteurs, il est passé de chien errant et toutou de compagnie. Cela n’a pas toujours été facile pour lui, mais il a été récompensé de la meilleure des façons le 24 septembre dernier.

Spanky est arrivé au chenil en tant que chien errant, rapportait le Charlotte Observer. Les refuges peuvent être stressants pour les animaux à cause des bruits ou encore des odeurs. Comme ses congénères, la boule de poils de 4 ans a dû s’habituer à ce nouvel environnement qu’elle ne connaissait pas.

Cashiers-Highlands Humane Society / Facebook

Un long travail de réadaptation

Ses bienfaiteurs ont remarqué des signes de stress chez Spanky, vraisemblablement liés à une anxiété de séparation. Ils ont alors mis au point divers exercices pour aider le canidé à surmonter ses angoisses et, au fil des jours, sont parvenus à corriger ce problème. Mieux dans ses pattes, le toutou a laissé émerger sa personnalité chaleureuse.

C’était un chien dynamique, avec de l’énergie à revendre. Ses bienfaiteurs ont également remarqué à quel point il pouvait être « doux » et ont commencé à s’attacher à lui. D’autant plus que le quadrupède est resté longtemps entre leurs mains, jusqu’à ce que quelqu’un finisse par remarquer sa belle âme.

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Un nouveau départ

La Humane Society a annoncé une excellente nouvelle sur son compte Facebook : Spanky a trouvé sa perle rare ! Il a fait tant d’efforts pendant des mois pour pouvoir rejoindre une maison et a obtenu le Saint Graal : « Après 557 jours de soins compatissants dans notre refuge sans euthanasie, Spanky a décroché le gros lot des chiens de refuge avec une belle famille incroyable et un foyer aimant pour toujours », écrivait un porte-parole sur les réseaux sociaux.

Le personnel du refuge ne pouvait être plus ravi pour son protégé, même s’il a été difficile de le laisser partir à cause de l’attachement qui s’était créé : « Il était un favori du personnel, c'est sûr, donc je pense qu'une larme ou 2 ont été versées quand il a été adopté » confiait Kaitlyn Moss Villarreal, directrice du refuge.