Après le vol de ses 5 chiens, une famille compte sur la solidarité locale qu'elle mobilise via les réseaux sociaux

Une famille deux-sévrienne avait constaté avec effroi la disparition de 5 de ses chiens, vraisemblablement enlevés la nuit, et avait dès lors lancé l’alerte. Les témoignages ont commencé à parvenir peu après grâce aux avis de recherche postés sur les réseaux sociaux.

Illustration : "Après le vol de ses 5 chiens, une famille compte sur la solidarité locale qu'elle mobilise via les réseaux sociaux"

5 chiens volés dans une commune des Deux-Sèvres ont été retrouvés sains et saufs et ramenés à leur famille le lendemain, rapportait La Nouvelle République le dimanche 3 novembre.

Denis Cocher est le propriétaire de 7 chiens de race Basset Artésien-Normand, qu’il garde dans son chenil situé à Aiffres, au sud-est de Niort. Le matin du samedi 2 novembre, une bien mauvaise surprise l’attendait lorsqu’il est venu les chercher ; seuls 2 d’eux d’entre eux étaient présents.

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Emeline CG / Facebook

D’après lui, les personnes ayant volé les 5 canidés avaient arraché le bardage en bois de leurs niches. « Huit de mes stères de bois ont aussi disparu et on a retrouvé des traces de pneus de deux véhicules dans le champ qui jouxte mon chenil », ajoutait-il auprès de La Nouvelle République.

Les recherches ont aussitôt été lancées et une plainte a été déposée auprès de la brigade de gendarmerie de Frontenay-Rohan-Rohan. En outre, Emeline, la fille de Denis Cocher, a publié un appel à témoin sur le groupe Facebook local « Niortaises, Niortais ». Elle y précisait que 4 des Bassets Artésiens-Normands sont des femelles et qu’ils sont tous tatoués. « 2 âgés de 1 an, 2 âgés de 3 ans et la plus vieille âgée de 6 ans », y apprenait-on également.

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Emeline CG / Facebook

La mobilisation s’est mise en place au sein de la communauté et a commencé à porter ses fruits. 2 heures après le partage de ce post, 2 personnes ont appelé Denis Cocher pour lui annoncer qu’une des chiennes se trouvait à Niort, dans le secteur de l’avenue de Paris.

2 de ses congénères ont ensuite été localisés aux abords du boulevard Pierre Mendès France le dimanche matin. L’un d’eux, une femelle, venait de rejoindre un groupe de chasseurs. « Elle a probablement été attirée par le bruit des fusils », expliquait leur maître.

Choc et délivrance

Il en restait donc 2 à retrouver. Ils ont fini par être récupérés à leur tour ; répondant aux noms d’Urbain et Una, ils se trouvaient près du parking du magasin Biosphère Energie. Dès qu’ils ont reconnu le véhicule de leur propriétaire venu sur place, ils se sont engouffrés à bord pour rejoindre le reste de la meute, qui était enfin de nouveau au complet.

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Denis Cocher était évidemment soulagé, mais aussi choqué par ce qui venait d’arriver à ses amis à fourrure. Après avoir rappelé que ce sont des chiens de chasse et qu’ils n’ont pas l’habitude des environnements urbains, il a dit ne pas comprendre « comment on peut voler des chiens pour les relâcher zone Mendès France, où ils auraient pu se faire écraser ».

Quant à sa fille Emeline, elle a remercié les internautes pour leurs « nombreux partages et cet élan de solidarité ». L’enquête de la gendarmerie se poursuit dans l’espoir d’identifier les ravisseurs.

3 commentaires

  • Marie Bonfanti a écrit : 04/11/24

    Chiens de chasse = chiens de "travail", pas droit aux traitements "privilégiés" des animaux dits de "compagnie". Chasser, ce n"est pas une preuve d'amour pour les animaux, loin de là ! Bien au contraire ! Quelle tristesse

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  • Invité

    Invité a écrit : 04/11/24

    Que l'on apprécie ou non la chasse , voler des chiens pour les relâcher dans des endroits dangereux pour eux comme pour les véhicules est parfaitement inadmissible et mérite une très forte amande.

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  • Invité

    Invité a écrit : 07/11/24

    Je vous rejoins dans votre commentaire, je n'aime pas la chasse, mais relâcher des loulous en milieu urbain, c'est pire que tout.

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