Autoriser ou non les animaux de compagnie dans un logement loué ? Les avis divergent

Pour la plupart des maîtres, les animaux sont des membres à part entière de la famille. Les abandonner n’est donc pas une option en cas de déménagement. Mais certaines personnes peuvent être confrontées à des difficultés au moment de trouver une nouvelle location, et nos amies les bêtes font parfois partie du problème.

Jefferson Hutt, un Canadien originaire d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, a vécu dans sa voiture pendant 6 mois avec son meilleur ami canin Trip. Dans la Province, les propriétaires de biens immobiliers ont le droit de refuser l’accès aux animaux. Les logements dans son budget étaient interdits aux chiens, alors il a préféré se sacrifier pour rester auprès de son toutou : « Je préfère rester dehors plutôt que de perdre mon chien » affirmait-il, relayé par Global News.

Des maîtres contraints d’abandonner leur animal

Heureusement, Hutt a pu trouver un logement avec Trip grâce au soutien de sa communauté. Mais tout le monde n’a pas cette chance. Hugh Chisholm, président d’une association protectrice de chats canadienne, a déclaré avoir constaté de nombreux abandons à cause des clauses interdisant les animaux domestiques dans les locations.

Et même lorsque la loi est en faveur de ces derniers, certains propriétaires la contournent en poussant leurs locataires à déménager : « Ils peuvent augmenter le loyer », illustrait Hugh.

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Un grand débat

Des collectifs et détenteurs de biens ont contre-argumenté ces propos, mentionnant les nuisances que pouvaient causer certains animaux en intérieur. Ils ne les pointent pas du doigt directement, mais soulignent toutefois l’irresponsabilité de quelques maîtres.

Des locataires préfèrent également vivre dans un lieu sans animaux pour diverses raisons : « Il se peut qu'ils aient peur des animaux, de leur santé, ou simplement qu’ils aient envie d'un environnement plus calme » expliquait Kevin Russel, directeur d’une association de propriétaires.

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Quoi qu'il en soit, en France, aucune loi n’interdit la présence de boules de poils ou de NAC dans les logements loués, à condition qu’ils « respectent la tranquillité du voisinage », selon le gouvernement. À noter que les logements saisonniers ont leur propre règlement.