« Cela m’a donné une raison de me lever le matin » : s’occuper de chiens guides a sauvé la santé mentale d’une femme

Harriet Pearce préparait un doctorat en sciences analytiques à l’université de Warwick (Angleterre) lorsque sa santé mentale s’est dégradée. Après un certain temps, l’opportunité de faire du bénévolat en tant qu’éleveuse de chiens guides s’est présentée à elle et lui a permis de remonter la pente. Un récit rapporté par BBC.

Comme beaucoup d’étudiants, Harriet a été confrontée au stress pendant son parcours universitaire. Au cours de sa 3eme année en tant que doctorante, la pression était telle qu’elle a fini par l’envahir et se transformer en anxiété chronique. La jeune femme était « très déprimée », selon ses propres termes.

Harriet Pearce / BBC

« J'aime ce qu'ils font, je vais faire du bénévolat »

En allant faire ses courses un jour, Harriet a rencontré une bénévole travaillant pour une association de chiens guides. Elle s’était toujours intéressée à cette profession et a eu l’occasion d’en discuter davantage avec la dame. Laquelle lui a expliqué en quoi cela consistait et lui a indiqué que son organisme avait régulièrement besoin de volontaires.

L’étudiante a postulé en rentrant chez elle, puis accueilli son tout premier chiot après avoir été acceptée. Son quotidien, ainsi que son état d’esprit, ont radicalement changé suite à cette première expérience.

Harriet Pearce / BBC

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« Cela m'a vraiment, vraiment aidée à récupérer »

S’occuper d’un animal lui a permis de s’écarter du cercle infernal dans lequel elle se trouvait depuis des mois : « Cela m'a donné une raison de me lever le matin et m’a permis de créer une certaine routine » témoignait-elle. En se consacrant au dressage canin, son anxiété s’est doucement dissipée. Elle avait aussi le sentiment de se sentir utile auprès des autres.