Ces 10 réflexes à avoir avant l'achat d'un chiot
Adopter un chiot, c'est le rêve de nombreuses personnes. Le chien reste, et de loin, l'animal préféré des Français. Des millions de foyers en possèdent au moins un. Et vous faites peut-être partie de ceux qui aimeraient sauter le pas et devenir propriétaires.
Cependant, devenir propriétaire d'un chien ne se fait pas n'importe comment. Vous ne le devenez pas simplement une fois l'acquisition de votre protégé. Vous devez l'anticiper, par l'achat de matériel, d'accessoires. Par le choix de sa race et de son lieu de naissance, par ses premiers propriétaires, par ses conditions de captivité.
Toutes ne se valent pas. Vous avez l'option de l'élevage. Vous pouvez également vous rendre à la SPA ou dans un refuge. Enfin, reste l'option de l'animalerie. Dans tous les cas, vous devez avoir la certitude que votre chien est en bonne santé. Ne pas se faire avoir, telle est la crainte de beaucoup de monde.
Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons de retrouver 10 points à ne surtout pas négliger lorsque vous adoptez un chien.
1. Vérifiez l'origine du chien à adopter
C'est plus particulièrement vrai dans de grands pays, où l'on se méfie généralement de certaines régions. Par exemple, aux États-Unis, avec les États du Midwest. Les animaleries sont peu recommandées, notamment en raison d'un gardiennage pas toujours irréprochable et d'un suivi peu rigoureux.
2. Pas d'achat sans la trace de ses parents.
Un éleveur qui se respecte vous montrera sans difficulté les parents de votre futur chiot, ou du moins tous les documents relatifs à ses origines. Dans le cas où un éleveur vous les refuse, il y a anguille sous roche. Peut-être qu'il s'agit d'un revendeur. À fuir.
3. Ne jamais rencontrer un éleveur autre part que dans son élevage.
Si un éleveur vous demande de le rencontrer en dehors de son élevage, c'est que vous avez affaire à quelqu'un qui gère une usine à chiots. Elles sont malheureusement encore nombreuses. Il n'y a jamais de raisons valables pour voir un chiot en dehors de son lieu de naissance.
4. Un éleveur ne multiplie généralement pas les races.
Lorsque vous surfez sur Internet, vous tombez parfois sur des sites d'éleveurs proposant une multitude de races. Fuyez. Un éleveur n'élève généralement que 2 à 3 races maximum, rarement plus. Vous pouvez avoir devant vous une usine à chiots.
5. De multiples portées ne sont jamais bon signe.
Ce point rejoint le précédent. Si, lorsque vous prenez des renseignements sur la naissance de futurs chiots, l'éleveur vous annonce d'autres portées également en cours, fuyez. Il s'agit vraisemblablement d'une usine à chiots.
6. Toujours vérifier les vaccins.
Lors de son adoption, votre chiot avoir reçu la primo-vaccination dans la majorité des cas. Si ce n'est pas le cas, posez-vous des questions. Il en va de même si les parents du chiot n'ont pas été vaccinés.
7. On ne peut vous promettre une morphologie type chez un chien.
Votre chien est unique. Si bien qu'aucun ne ressemblera au vôtre. Méfiez-vous des éleveurs qui deviennent d'un coup trop précis sur les caractéristiques physiques, morphologiques et psychologiques que pourrait développer votre chien.
8. La propreté, véritable marqueur.
Vérifiez toujours les lieux de détention de votre futur chiot, et vérifiez également son état général. Un pelage souillé, peu brillant et une mauvaise odeur signifient le plus souvent que les conditions dans lesquelles il évolue ne sont pas bonnes.
9. L'éleveur doit se soucier du futur du chiot.
Un éleveur vous vendant un chiot sans prendre la peine de savoir vos projets futurs est inquiétant. En effet, un éleveur qui se respecte possède un énorme amour pour ses animaux. Du coup, il vous questionnera sur votre futur, et ce que vous comptez faire de votre chien, y compris le jour où, malheureusement, vous ne pouvez plus le garder. Un contrat sera également plus détaillé, plus pointilleux sur tous ces aspects.
10. Un chiot donné trop jeune n'est pas un bon signe.
Un chiot ne doit jamais quitter sa mère avant l'âge de 8 à 10 semaines, le temps d'être sevré. Un chiot vendu trop rapidement peut interpeller. Notamment, car il n'aura pas reçu la primo-vaccination.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 11/03/19
oui, tout à fait vrai !!
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