Cette dame qui consacre sa vie aux Carlins rejetés en a sauvé 2500 d'entre eux

Depuis de longues années, une retraitée sud-africaine passe l’intégralité de ses journées à s’occuper de Carlins abandonnés dans le refuge qu’elle a créé avec son mari. Des milliers de chiens sont ainsi passés par les soins du couple et du personnel de la structure d’accueil, beaucoup d’entre eux ayant rejoint des familles aimantes par la suite.

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A 63 ans, Cheryl Gaw est plus active et motivée que jamais. Elle habite Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle a fondé le refuge Pug Rescue South Africa en 2010. Comme l’indique son nom, ce sanctuaire est dédié au sauvetage de Carlins en détresse. Une cause qu’elle défend d’ailleurs depuis 2008 et l’arrivée des premiers représentants de cette race victime de son succès dans son foyer.

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Pug Rescue South Africa / Facebook

Cette activité « n’était pas dans [ses] plans », admet-elle auprès de CNN, mais « les Carlins ont gagné ».

Son centre accueille actuellement 200 de ces chiens. Elle en a sauvé 2500 au total depuis l’ouverture de l’établissement. Certains de ces rescapés avaient été abandonnés, d’autres étaient malades ou amenés par leurs propriétaires qui ne pouvaient plus s’en occuper.

Le côté « clown » des Carlins, leur petite taille et leur visage aplati font à la fois leur popularité et leur malheur. C’est justement cette dernière particularité physique, la brachycéphalie en l’occurrence, qui est à l’origine d’une multitude de problèmes de santé, notamment respiratoires. De ce fait, des maîtres non avertis se retrouvent avec des dépenses vétérinaires considérables et certains finissent par jeter l’éponge.

Voilà pourquoi Cheryl Gaw conseille aux gens de bien réfléchir avant d’opter pour un pug et de souscrire à une assurance santé pour chien. « Vous en aurez bien besoin », insiste-t-elle.

Vous l’aurez compris, la sexagénaire a une affection particulière pour ces chiens, « qui arrivent toujours à vous faire rire » et qui « sont toujours dans votre espace. C’est juste une race incroyable et adorable. Et vous avez toujours des poils sur vous ».

Des journées bien remplies

Une passion qui l’aide à affronter les longues et dures journées de travail au refuge, pour elle comme pour les membres du personnel. Elles débutent à 5h15, lorsque les chiens se lèvent et sortent des pièces où ils dorment par petites meutes formées selon « l’âge et le caractère ». Ils prennent ensuite leur petit-déjeuner et leurs médicaments, avant de jouer et de se faire toiletter. Ils ont droit à quelques friandises à la mi-journée, puis se reposent et se remettent à jouer pendant toute l’après-midi. Après le dîner, ils retournent tous dans leurs espaces collectifs vers 18 ou 19h pour y passer la nuit.

Prendre soin de tous ces chiens a évidemment un coût. La facture s’élève à 38 000 euros chaque année rien qu’en frais vétérinaires.

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Cheryl Gaw est prête à tout pour sauver un maximum de Carlins et pendant autant de temps que possible, en espérant que propriétaires et éleveurs retrouvent la raison et prennent davantage conscience de leur responsabilité.

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